Deux gendarmes sont dépêchés sur un accident très grave de la circulation. A leur arrivée ils ne peuvent que constater la mort de deux personnes qui se trouvaient à bord d’un véhicule seul en cause.
L’un des gendarmes dit à l’autre qui est son chef : « chef, c’est Monsieur et Madame DUPONT, les parents du jeune qui veut s’engager dans la légion étrangère ».
Le gendarme ajoute : » je le connais très bien, il est malade du coeur et n’a peu de chance d’être retenu aux testes de la Légion Etrangère; lorsqu’il va apprendre que ses parents sont décédés, il risque d’y rester ».
Le chef décide donc, de retour à la brigade, d’informer le Colonel qui commande le centre de recrutement de la Légion Etrangère.
– Mon colonel, les parents du jeune DUPONT Christian sont décédés ce soir dans un accident de la route, il faudrait l’informer mais, si vous le permettez, je vous recommande beaucoup de tact, car ce jeune est pris du coeur et risque de ne pas supporter la triste nouvelle.
Le colonel, qui n’aime pas ce genre de situation répète la même chose à son adjudant, et insiste sur le tact à avoir auprès du jeune.
L’Adjudant, qui en a pourtant vu de toutes les couleurs, demande à son sergent d’informer DUPONT Christian du décès de ses parents.
Le sergent, salut en reposant le téléphone puis se rend au milieu de la cour de la caserne et hurle : » 8 ème compagnie ! tout le monde en bas immédiatement! rassemblement et en vitesse !!!
Une fois les hommes rassemblés, le sergent ordonne : « les orphelins de père et de mère, à gauche, les autres restez sur place ! »
Quelques légionnaires se placent sur la gauche. Le sergent se déplace pour se mettre juste devant DUPONT qui bien évidemment n’a pas bougé et pour lui dire d’un ton menaçant : » Alors … on fait la forte tête ?
Jean-luc Hermel