Une petite vieille, à l’épicerie, remplit son panier avec des boîtes d’aliment pour chats. Elle choisit les plus chères.
Arrivée à la caisse, elle dit à la caissière:
– Il n’y a rien de trop beau pour mes chats!
– Je regrette, mais je ne peux pas vous vendre ces boîtes pour chats sans une preuve que vous avez bien un chat dit la caissière. Il y a beaucoup trop de gens âgés qui achètent des aliments pour les chats pour se nourrir. La direction exige donc une preuve que vous avez vraiment un chat.
– D’accord! D’accord.
La petite rentre chez elle et revient avec son chat.
Le lendemain, la même petite vieille retourne à l’épicerie pour acheter des biscuits pour chiens et, encore une fois, elle choisit les biscuits les plus chers. La caissière ne prend pas de chance et lui demande de prouver qu’elle a vraiment un chien.
Frustrée, la petite vieille rentre chez elle et revient avec son chien.
– Ah bon madame, c’est très bien, dit la caissière. Vous pouvez apporter les biscuits de votre chien et, la direction qui veut se faire pardonner, vous offre une bonne bouteille de vin.
Le jour suivant, la petite vieille arrive à l’épicerie avec une boîte dont le couvercle était percé d’un trou. Elle demande à la caissière de mettre son doigt dans le trou.
La caissière refuse:
– Non, j’ai trop peur qu’il y ait un serpent là-dedans.
La petite dame la rassure en lui affirmant qu’il n’y a rien dans la boîte qui pourrait la blesser.
La caissière met alors son doigt dans la boîte, puis le ressort et s’aperçoit que son doigt a une drôle d’odeur; elle s’écrie alors:
– Mais c’est de la merde que vous avez dans cette boîte.
Et la petite vieille, avec son plus beau sourire, lui répond:
– Et bien maintenant, est-ce que je peux acheter trois rouleaux de papier de toilette?
Moralité: Il ne faut pas emmerder une petite vieille trop longtemps