Dans un crate de plywood
Il faut vraiment avoir envie de fuir le régime Castro de Cuba pour voyager à bord d’un cargo dans une petite boîte de plywood. C’est pourtant ce qu’une jeune Cubaine a fait jeudi dernier.
Normalement, les immigrants illégaux arrivent de Cuba avec un bateau de fortune et prient le Ciel de pouvoir se rendre sur la terre ferme et profiter du privilège vieux de 40 ans de la loi des pieds secs pieds mouillés, mais arriver dans un « crate de plywood » est assez inusité et n’est certes pas la façon la plus agréable de voyager.
Les travailleurs de nuit déchargaient la cargaison en provenance de Nassau aux Bahamas lorsqu’ils entendirent une voix humaine. Ils ouvrirent la boîte pour y découvrir la femme repliée en position ftale munie d’un cellulaire, d’une bouteille d’eau et avec seulement un petit trou d’air pour respirer. La jeune femme est sortie de la boîte fraîche et dispose, exactement comme si elle avait voyagé en première classe.
Avec la loi des pieds secs et pieds mouillés, il est peu probable qu’elle soit déportée. A Miami, les Cubains sont rois et ont tous les droits. Elle n’avait pourtant aucun papier d’identité sur elle.
La loi est drôlement faite. Si c’était une Canadienne ou une Haïtienne, elle serait immédiatement déportée à ses frais.