A Tampa, deux hommes ont contacté le virus du HIV par des transfusions sanguines. La Banque de sang a retrouvé le donneur, mais il aura eu le temps de contaminer cinq autres personnes et deux d’entre elles font actuellement des tests sanguins.
En 1999, les Etats-Unis ont instauré des règlements très sévères pour les transfusions sanguines, mais des erreurs peuvent toujours arriver. Depuis l’instauration de règles plus strictes par les autorités sanitaires fédérales en 1999, une seule contamination par transfusion sanguine a été révélée au Texas, en septembre dernier.
Réunis après 50 ans
Depuis près de 50 ans, Irwin Schultz cherchait ce fils qu’il avait fait en Corée durant la guerre sans jamais pouvoir rien trouver. La semaine dernière, il a reçu un appel téléphonique d’un homme qui lui disait qu’il cherchait son père biologique. Irwin s’est informé du nom de la mère et a invité son fils à venir le rencontrer.
Il n’aurait jamais pensé retrouver ce fils qu’il croyait perdu à jamais.
Irwin était à la guerre de Corée quand il a rencontré la mère de son fils Michael Foster. Quand il a quitté la Corée, sa blonde était enceinte de 4 mois. Par la suite, il a envoyé de l’argent pour aider la mère durant deux ans. Puis, la mère s’est mariée et Irwin n’a plus jamais entendu parler d’elle.
A l’âge de 12 ans, Michael a réalisé qu’il avait été adopté par le mari de sa mère qui lui avait donné un nouveau nom. A partir de là, il s’est mis à la recherche de son père biologique.
Il l’a trouvé. Papa habite Delray Beach avec son épouse, il a 74 ans et il est toujours intéressé à connaître ce fils qu’il n’a jamais vu.
Durant des années, Michael a épluché tous les journaux, toutes les archives. Finalement, le match parfait est arrivé. L’homme habitait la Floride. Jeudi dernier, Michael est arrivé à l’aéroport de Hollywood/Fort Lauderdale avec la ferme intention de rencontrer Schultz.
Mais il hésitait, il avait peur de sa réaction. Il est resté huit jours sans pouvoir téléphoner à son père pour connaître la vérité.
Mercredi, il s’est décidé et c’est le début d’un temps nouveau pour le père et son fils.
Une très belle et très émouvante histoire d’amour. Père et fils se sont juré de ne plus jamais se perdre de vue.
La loi des 30 jours
Suite à l’article paru hier jeudi sur la loi de 30 jours, Esther Forget coordonnatrice des services internationaux au Aventura Hospital nous a fait parvenir l’information suivante.
Voici une information que j’ai reçue du Bureau Touristique de Canada
concernant la nouvelle loi. Partage-la avec tes lecteurs, si tu veux:
3. PROPOSED U.S. LEGISLATION WON’T AFFECT CANADIAN SNOWBIRDS
Snowbirds and other Canadians planning long stays south of the border need not fear proposed U.S. legislation that would limit visitations to the country to 30 days. Contrary to some media reports, the U.S. plan would only apply to nations that currently require visas to enter the country and that does not include Canada. Canadians can and would still be able to enter the U.S. for up to six months.
En d’autres mots, il n’y a pas lieu de s’alarmer. Les Canadiens n’ont pas besoin d’un visa de séjour pour aller aux Etats-Unis. La loi des 30 jours ne s’appliquera pas aux Canadiens
Merci Esther !
Double meurtre et suicide
Lundi dernier, une jeune femme Nadia Bethel au volant de sa voiture avec ses deux enfants, a foncé directement dans l’eau à Biscayne Bay.
Elle n’était ni saoule, ni droguée et son geste n’avait rien d’accidentel. Nadia a foncé par peur. Depuis quelques mois, on l’accusait de battre ses enfants.
Nadia habitait Hollywood avec ses enfants et sa mère. Aucun père à l’horizon. Elle était sévère, perdait patience, se sentait coincée, avait peur de tout. Peur de vivre surtout. La charge était trop lourde pour ses frêles épaules et son jeune âge. Nadia avait surtout peur que les service sociaux lui enlèvent ses enfants Tous les voisins avaient fait des plaintes. Nadia n’était pas tendre. Elle battait les enfants. Avec un rouleau à pâte, un téléphone, une lampe, un couteau.
Un beau matin, juste avant un voyage aux Bahamas, elle en a eu assez. Elle a noyé ses enfants avec elle. Pour elle, c’était la solution idéale. Elle a tout fait ça de sang froid. L’autopsie n’as révélé aucune trace de substance quelconque.
Nadia n’avait plus le choix. Ouù elle rendait ses enfants au autorités ou elle les tuait elle a préféré les noyer et se tuer.
Quelle tristesse !
De toute évidence, Nadia n’était pas faite pour éduquer des enfants seule et elle n’est pas la seule. Des histoires comme la sienne sont légion en Floride. Des filles qui donnent naissance et réalisent que la charge est trop lourde, c’est courant. Elles ne voulaient pas se faire avorter, mais elles ne sont pas capables d’élever des enfants.
La loi est sévère avec les avortements ici. Ce n’est pas simple, ce n’est pas légal et ce n’est pas gratuit.
Mais ne serait-il pas temps d’assouplir les lois sur l’avortement et arrêter de vivre avec des ornières ?
Sans vouloir prendre position, il me semble qu’un avortement est préférable à un double meurtre et suicide. Mais sur ce chapitre, la Floride est en arrière de la parade de 50 ans
Et pourtant, des enfants tués, maltraités, oubliés sur les perrons d’église, c’est monnaie courante.
Comme au Canada en 1930.