Le Fontainebleau vend tout
Avec un projet de rénovation de 450 M$ échelonné sur deux ans, l’hôtel Fontainbleau de Miami Beach procède à une immense vente. Tout est à vendre, du bol à crevettes au chandeliers, au services de vaisselle, four à pizza, ameublement. Plus de 10 000 items vendus à des prix dérisoires. Tout est là : séchoirs à cheveux, planches à repasser, matelas, oreillers, téléviseurs, radios,etc , etc. Pour certains employés c’est la désolation totale et pour les patrons, c’est la fin d’un siècle.
Le Fontainebleau rénové de fond en comble, la Collins de Miami Beach ne sera plus jamais la même. La chaîne Hilton a décidé de vendre l’hôtel en 2004 parce qu’il n’était tout simplement plus rentable. Trop vieux, désuet, boudé par les touristes. Pourtant, dans les années cinquante, le Fontainebleau était l’un des joyaux de Miami Beach et accueillait les plus grands noms comme les Kennedy, Sinatra, Gleason. C’était l’endroit par excellence. Il comptait 876 chambres, des salles de bal, des restaurants et son brunch du dimanche au bord de la piscine face à l’océan était légendaire. Tout ça est maintenant du passé.
Pour la vente : 4441 Collins, Miami Beach.
Venez jouer avec les singes
Envie de jouer avec des singes enfermés dans une cage avec eux? C’est désormais possible au Parrot Jungle de Miami lequel,à l’instar du Seaquarium qui permet de nager avec les dauphins, offre désormais cette activité en plusieurs forfaits.
Ainsi, il en coûte $100 par personne pour s’approcher près des bêtes et 900$ pour un tour VIP du parc avec la petite famille.
Cher vous dites? En effet. Surtout que Disney offre sensiblement la même chose pour 600$, soit une famille de 4 à 5 personnes.
Parmi les autres nouveautés des visites de groupe pour la modique somme de 100$.
En ce qui concerne le Seaquarium de Miami, pour nagrer avec les dauphins, la moyenne à débourser est de 150$ de l’heure.
Ces activités, quoique toujours populaires, servent à financer les installations. Depuis des années, Parrot Jungle connaît de très sérieuses difficultés financières alors que le Seaquarium ne fait pas ses frais.
Réseau d’escortes à Boca Raton
A Boca Raton, un vaste réseau de prostitution rapportant des millions de dollars a été démantelé et son dirigeant David Bachman 41 ans a plaidé coupable. Il était accusé de proxénétisme et de blanchissage d’argent. Sa sentence sera de 30 ans de prison.
Bachman travaillait en étroite collaboration avec son es-femme Michelle de qui il avait divorcé il y a quelques années. Le couple opérait la business sous le nom de The Buttman Escorts and Florida’s Finest de la résidence de Boca et faisait travailler 450 filles comme escortes, une enteprise très lucrative qui rapportait 3 M$ par année. L’agence d’escortes était en opération depuis 7 ans.
Chaque escorte chargeait 250$ l’heure pour une simple sortie et chaque acte sexuel était payé en sus, ce qui fait qu’en une soirée, une escorte pouvait empocher jusqu’à 2000$ tout en payant sa cote à Bachmann. Le tout exempté d’impôts bien sûr.
C’est légèrement mieux que le salaire horaire habituel de la Floride à 5.55$ l’heure
Pas de motos à Jupiter
Attention motocyclistes si vous allez à Jupiter. La ville n’aime pas du tout ni les motards, ni le bruit des moteurs et donne des contraventions de 75$ à celui qui n’obseve pas la loi.
A la porte d’entrée de la ville, on affiche une très grosse pancarte de bienvenue sur A1A près de Old Dixie Highway, mais parle également de l’interdition de faire du bruit. Ces nouvelles mesures font suite aux plaintes des résidents de la ville qui ne veulent rien savoir des bruits de moteurs ou des motards. Les bruits étourdissent les gens. A la première offense, l’avertissement est verbal. A la deuxième, c’est l’amende.
McDo exploite ses employés
Ca commence à barder en Floride. Des centaines de travaileurs pour McDonald ont manifesté pour obtenir un meilleur salaire. En 206, alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, les travailleurs crient à l’exploitation de l’employeur. Ils doivent remplir 125 paniers de tomates pour 50$ par jour.
L’événement était organisé par une coalition ayant ses bureaux en Floride, qui représente la main-d’oeuvre agricole, majoritairement hispanique. La coalition voudrait que les consommateurs fassent pression sur McDonald’s pour que l’entreprise appuie une campagne visant à hausser les salaires de plus de 3000 cueilleurs de la Floride d’un cent par livre de tomates cueillies.
Une porte-parole de McDonald’s a indiqué que la compagnie est consciente des revendications de la coalition, et qu’elle a demandé à un groupe de recherche indépendant d’évaluer les conditions de travail des ouvriers agricoles et l’impact potentiel de la hausse proposée.