Amende à St. Mary’s Hospital
Le plus important hôpital du comté de Palm Beach, le St. Mary’s Medical Center, a été condamné à payer $40 000 d’amende au gouvernement central pour avoir refusé de traiter un patient en urgence en avril 2002.
Le patient s’est présenté à l’urgence pour dépression, alcoolisme et idées suicidaires. L’infirmière l’a refusé net quand il a déclaré n’avoir aucune assurance. Il s’est alors rendu à un autre hôpital non sans raconter sa mésaventure.
Une loi fédérale oblige tous les hôpitaux à soigner un malade en urgence, qu’il ait des assurances ou pas. Ce que St. Mary’s a fait s’appelle, en jargon du milieu hospitalier, du dumping, et devient une violation très sérieuse de la loi et va à l’encontre du U.S. Departement of Health and Human Services.
St. Mary’s a payé son amende quelque trois jours avant d’avoir des sanctions plus sévères.
St. Mary’s emploie quelque 2000 employés et fait partie due l’important réseau de santé Tenet Healthcare.
Erosion des plages
Les grands vents que nous connaissons depuis une semaine provoquent l’érosion des plages du comté de Broward. A la plage de Dania Beach, il reste très peu de sable mais beaucoup d’eau.
Normalement, l’érosion des plages arrive en septembre, au plus fort de la saison des ouragans mais cette année, c’est assez exceptionnel.
Selon les experts, quand les vents cesseront, les plages devraient retrouver leur allure mais resteront plus petites. L’érosion a fait son uvre.
Accident ou suicide ?
La garde côtière américaine est toujours à la recherche d’un homme de 39 ans, originaire du Massachusetts qui a disparu lundi soir dernier alors qu’il était sur le bateau de croisière Princess Casino. David Pincus se serait noyé alors qu’il était à bord pour quelques heures avec des membres de sa famille. Le Princess Casino effectue des croisières de 5 heures qui permettent de dîner, danser et jouer au casino à quelque 3 milles des plages.
La croisière se déroulait très bien. Le bateau a quitté le port à 6h30, mais à 9h30, on a perdu la trace de Pincus. A 10h30, on faisait déjà appel à la garde côtière. Il était alors évident que l’homme s’était noyé.
Accident ou suicide ? Impossible de le dire pour l’instant puisqu’on n’a toujours pas retrouvé le corps malgré les recherches qui se poursuivent. La mer est déchaînée depuis quelques jours, les vagues atteignent facilement les 3 pieds et il y a des courants. Rien pour simplifier la tâche des plongeurs.
La direction du Princess Casino a déclaré que toutes les rampes du bateau était sécuritaires et qu’il était impossible que quelqu’un puisse tomber accidentellement. La famille refuse de croire qu’il pourrait s’agir d’un suicide.
Mais ce n’est pas la première fois que le Princess Cruise se retrouve avec ce problème. En 1999, une femme était tombée à la mer L’autopsie avait permis de constater que les rampes du bateau n’étaient pas adéquates.
Haïtiens accusés d’esclavage
Marie et Willy Pompee un couple de Haïtiens bien nantis de Pembroke Pine font face à une accusation de séquestration, d’agression sexuelle, de sévices psychologiques et physiques et d’abus de pouvoir devant un grand jury fédéral. Marie risque 10 ans de prison et une amende de 250 000$.
Originaires de Haïti, les Pompee (Marie et Willy) sont installés en Floride depuis plusieurs années et vivent dans leur résidence de $400 000. Leur problème c’est que, depuis des années, ils hébergent une jeune haïtienne et en ont fait littéralement leur esclave et l’esclave sexuelle de leur fils. En fait, dès que les autorités ont été mises au courant de la situation en 1999, Willy et son fils ont pris la poudre d’escampette et sont retournés vivre à Haïti, mais Marie est restée à Pembroke Pines et a dû faire face à la musique. Son mari est revenu depuis.
La jeune Haïtienne avait 9 ans lorsqu’elle est arrivée dans la famille Pompee. Les Pompee l’avait adoptée pour, semble-t-il lui offrir un foyer et une vie plus confortable. Or, son confort se limitait à faire le ménage, dormir sur le plancher, manger qu’un seul repas par jour, servir d’esclave partout et satisfaire les caprices sexuels de fiston alors âgé de 20 ans et se faire insultée à longueur de journée.
C’est à l’école qu’on avait constaté qu’il se passait des choses graves dans la vie de la jeune fille.
Son cas n’est pas unique. On estime qu’il y a 20 000 personnes traitées comme des esclaves aux Etats-Unis.
La mer est dangereuse
Avec les vents que nous connaissons depuis quelques jours, la mer est dangereuse et peu recommandable même aux meilleurs nageurs.
Depuis samedi dernier, les lifeguards ont effectué une trentaine de sauvetage et deux touristes se sont noyés dans la région de Palm Beach.
Un courant marin va vers le large et peut tirer au loin le meilleur des nageurs. Il est recommandé de ne jamais fréquenter une plage qui n’a pas de lifeguard et de s’informer des conditions de l’océan avant d’y tremper le gros orteil. Si par malchance vous restez pris dans un courant marin, il ne faut surtout pas paniquer mais bien nager en parallèle au bord de la plage. Surtout ne pas nager à contre courant, vous perdrez vos forces inutilement et le courant ne fera que vous entraîner plus loin du bord. Chaque année, une vingtaine de baigneurs se noient en Floride à cause d’un courant.
Spring Break à Fort Liquordale
Ils arrivent par milliers et envahissent les plages de la Floride, mais c’est Fort Lauderdale qui reste la destination préférée des étudiants américains pour le Spring Break. Durant des semaines, on assiste à une grosse beuverie, un gros party où les étudiants sont rois et maîtres. Les autres peuvent aller paître.
Les autorités prétendent que la relâche collégiale nuit considérablement à l’image de Fort Lauderdale rebaptisée par plusieurs Fort Liquordale, mais ces étudiants en strings rapportent quelque 7 M$ en un mois et même si le nettoyage, après leur départ, coûte une fortune, leur séjour est encore rentable.
Ils dépensent beaucoup. Leur argent et celui de leurs parents. Ils font du bruit, ils se saoulent, flirtent, crient, chantent et dansent dans les rues. Ils se croient tout permis au nom de la jeunesse et se moquent éperdument des gens qui les entourent. Ils n’ont aucune classe, ont oublié leurs bonnes manières à la maison et sont l’élite de la société de demain.
Pour plusieurs commerçants, le Spring Break est une mine d’or, pour d’autres, c’est tout simplement l’enfer. Quand ils partent, il faut repeindre les chambres d’hôtel, changer les tapis et les meubles. Souvent ivres, les étudiants détruisent tout sur leur passage.
En mars, Fort Lauderdale devient vraiment Fort Liquordale sur A1A.