Fondée en 1749 par les Français
Fondée en 1749 par les Français, Port-au-Prince fut la capitale coloniale française de Saint-Domingue de 1770 à 1804. La ville du Cap-Haïtien qui fut désignée, par le président Louis Pierrot, capitale du pays le 1er novembre 1845, perdit sa place quelques années plus tard au profit de Port-au-Prince qui redevint capitale d’Haïti et du département de l’Ouest.
La population avoisine les deux millions, selon une estimation de fin 2000, et se déploie en gradins vers les hauteurs. Les quartiers commerçants occupent le Bord de Mer dont les rues sont envahies de marchandes ambulantes. Plus on s’élève vers les collines, plus l’air s’allège, plus la foule perd de sa densité.
Une grande partie de l’élite haïtienne réside dans la banlieue de Pétion-Ville, haute colline à 15 minutes à peine au sud-est de Port-au-Prince et à 450 mètres au-dessus du niveau de la mer. Plus haut encore, à Boutilliers dans la montagne, dès le coucher du soleil, un spectacle splendide dévoile la beauté de la ville dégringolant du cirque de ses collines vers la mer.
Pétion-Ville était par le passé le lieu de prédilection sur la colline pour les gens de la capitale. Maintenant on la considère comme une banlieue de classe moyenne avec des restaurants et des boutiques. Trois routes y mènent depuis Port-au-Prince. La plus au nord, l’itinéraire de Delmas, est encombrée et poussiéreuse. On lui préfère la Panaméricaine, une extension de l’avenue John-Brown qui est desservie par des camionnettes, et l’itinéraire à l’extrême sud, la route du Canapé Vert, qui offre une meilleure vue.
A lire l’article complet : haiticulture.ch…Cliquez!