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Bellerive serait ratifié sans tracas

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À la mémoire de Gil Courtemanche

La famille de Gil Courtemanche, journaliste et écrivain décédé le 19 août dernier, vous informe qu’une cérémonie hommage aura lieu, à la mémoire du disparu, le mercredi 31 août, de 17h à 19 h
au Complexe funéraire Bleu Ciel,
4250, rue Ontario Est (angle Lasalle), Montréal.

Prière de ne pas envoyer de fleurs mais de faire plutôt un don à la Société canadienne du cancer.

Bellerive serait ratifié sans tracas

Le président Michel Joseph Martelly et le sénateur Joseph Lambert ont eu un tête-à-tête de plus de quatre heures vendredi. Les deux hommes ont évoqué la nécessité d’une collaboration entre le chef de l’Etat et une ‘majorité fonctionnelle’ en construction. Mais, sans forcer la main de Martelly, Lambert, sur Magik 9, a indiqué samedi que si Jean Max Bellerive était désigné à nouveau comme Premier ministre, ‘il serait ratifié sans tracas’. (chapo)

Le président de la République Michel Joseph Martlly et le très influent sénateur de Inite Joseph Lambert, porte-parole du groupe des 16 sénateurs qui représentent la majorité au grand corps, se sont entretenus au palais national pendant plus quatre heures le vendredi 27 aout 2011. ‘La rencontre a été fructueuse’, a confié l’air optimiste le sénateur Lambert sur les ondes de Magik 9, samedi, en milieu d’après midi. ‘Le président Martelly, a-t-il poursuivi, était de tout oreille pendant cette rencontre au cours de laquelle la réalité du Parlement a été abordée après une analyse de la situation du pays’.

Le chef de l’Etat a fait part de son intention de ‘collaborer avec la majorité fonctionnelle’ qui sortira des discussions entre le GPR, groupe majoritaire, (tombeur des deux Premiers ministres désigné par Martelly Daniel Rouzier et Bernard H. Gousse) et le groupe minoritaire au sénat, a expliqué le sénateur Lambert, insistant sur l’urgence de rétablir la confiance entre le président Martelly et le Parlement.

Les discussions avec le chef de l’Etat n’ont pas porté sur le choix du prochain Premier ministre, a souligné Joseph Lambert. Cependant, le sénateur du Sud- Est a indiqué que si le président, dans ses prérogatives constitutionnelles, choisirait de confirmer Jean-Max Bellerive à son poste, ce dernier ‘serait ratifié sans tracas’. ‘Cela ne signifie pas que le Parlement donnerait un blanc seing à M. Bellerive en abdiquant son pouvoir de contrôle’, a nuancé Joseph Lambert qui croit qu’il faut de la sérénité en vue de faire face aux innombrables défis que sont la rentrée des classes et la construction de maisons pour les sinistrés du 12 janvier 2010…
Interrogé sur les rumeurs qui veulent faire croire que le président Martelly s’apprête à nommer des ministres et des directeurs généraux avant la ratification d’un Premier ministre, le sénateur Lambert a déclaré que de nouveaux ministres ou directeurs généraux seraient des démissionnaires s’ils rentrent dans un gouvernement démissionnaire. Cependant, le sénateur estime que le président de la République peut aisément nommer des délégués départementaux qui sont ses représentants directs sans problème.

Le président Martelly s’est engagé à publier l’amendement de la constitution de 1987, comme il l’avait déjà décidé, a indiqué Joseph Lambert qui doit avoir une nouvelle rencontre avec le chef de l’Etat la semaine prochaine.

Décontracté, le sénateur Joseph Lambert a révélé que le groupe de seize a déjà rencontré à leur propre demande, l’ambassadeur américain, Kenneth H.Merten, le chef de la Minustah, le Nonce apostolique et d’autres ambassadeurs accrédités en Haiti… ‘Nous leur avons expliqué nos points de vue’, a-t-il dit, démentant avoir subi des pressions ou reçu d’injonctions de la part de l’ambassadeur des Etats-Unis. ‘Nous avons trouvé en l’ambassadeur américain une personnalité venue entendre et comprendre pour bien éclairer son pays sur la situation en Haïti’, a souligné le parlementaire.

Le sénateur Lambert a révélé qu’il aura une nouvelle rencontre avec le président Martelly la semaine prochaine. La rencontre entre deux des hommes politiques les plus influents de la République actuellement intervient à un moment où le forum économique du secteur privé, des pays amis d’Haïti et des associations de la société civile ont exprimé leur préoccupations face à l’incapacité de la présidence et du Parlement à s’entendre en vue de doter le pays d’un nouveau Premier ministre au plus vite.

Roberson Alphonse
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Source: Le Nouvelliste