Cela se passe en France, peu de temps avant l’abolition de la peine de mort.
Trois bougres doivent successivement se succéder à l’échafaud pour avoir la tête tranchée sous la lame de la guillotine!
Le prêtre vient de lui donner l’extrême onction.
Le premier condamné approche de l’échafaud et aperçoit un nud sur la corde qui relâche le couteau de la guillotine.
Il ne dit mot…
Et c’est le miracle!!!
Le couteau s’arrête juste au dessus du cou.
Comme la Loi le prévoit dans ce cas, il est gracié!
Le second condamné est hissé à son tour sur l’échafaud. Il aperçoit aussi le nud et ne dit mot…
Deuxième miracle, il est gracié!!!
Le troisième est amené enfin, une lueur d’espoir au visage car il vient de croiser les deux autres compères toujours vivant.
Alors que sans ménagement, le bourreau lui colle la tête sus la lame, notre bougre s’écrie :
– Hé! Y’a un nud la-haut !
De quoi démentir le vieux dicton :
» Qui ne dit mot consent ! «