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Conseils aux voyageurs

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Le consulat du Canada à Miami nous a fait parvenir les conseils suivants.

La Direction générale des affaires consulaires du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) diffuse : a) les Conseils aux voyageurs (www.voyage.gc.ca/destinations/menu_f.htm), qui renferment de l’information – santé, sécurité et exigences d’entrée – sur des pays; b) une page d’Actualités (www.voyage.gc.ca/Consular-f/SOS/current_issues/issue_view_f.asp), qui conseille les voyageurs sur les situations d’urgence et les crises actuelles dans le monde; c) les Dernières nouvelles (www.voyage.gc.ca/destinations/listserve/subscribe/bulletin-f.asp), messages électroniques qui signalent chaque jour les mises à jour apportées à la section Actualités et aux Conseils aux voyageurs; et d) une série de publications gratuites (www.voyage.gc.ca/Consular-f/publications_menu-f.htm), qui contiennent des conseils et de l’information pour voyager sans ennui et en toute sécurité.

Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez communiquer avec la Direction générale des affaires consulaires par téléphone : 1 800 267-6788 ou (613) 944-6788; par courriel : [email protected]; par l’entremise du site Web : www.voyage.gc.ca/destinations/menu_f.htm; ou encore à l’aide d’un ATS : (613) 944-1310. Il est également possible d’obtenir des renseignements spécifiques en s’adressant à un représentant consulaire dans l’un des bureaux du gouvernement du Canada à l’étranger (www.voyage.gc.ca/consul/for_dest/foreign_clientview-fr.asp).

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais. Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

ATTENTION

Les Canadiens qui voyagent entre le Canada et les États-Unis auront à faire face à d’importants retards à tous les postes de douane et d’immigration, ainsi qu’aux comptoirs d’enregistrement des aéroports, en raison des nouvelles mesures de sécurité plus complexes mises en place par les autorités canadiennes et américaines, de même que par les compagnies aériennes et les autres entreprises de transport. Il importe de tenir compte de ces retards dans la planification de vos déplacements.

Le gouvernement américain a imposé à tous les transporteurs aériens ayant des vols à destination des États-Unis de collecter désormais les renseignements suivants sur chacun des passagers : nom et prénom officiels, sexe, date de naissance, nationalité et numéro de document de voyage. Cette information est transmise au Service américain des douanes avant l’arrivée du vol aux États-Unis. Tous les passagers se rendant aux États-Unis ou y faisant escale pour se rendre dans un autre pays doivent fournir ces renseignements au moment de l’enregistrement pour pouvoir prendre l’avion. On appelle ce programme le Système de renseignements préalable concernant les voyageurs (United States Advanced Passenger Information System) et il fait partie des mesures de sécurité mises en place par les États-Unis à la suite des événements du 11 septembre 2001.

Le système national américain d’enregistrement des entrées et des sorties (United States National Security Entry Exit Registration System [NSEERS]), qui est en vigueur depuis le 11 septembre 2002, permet au service d’immigration et de naturalisation (Immigration and Naturalization Service [USINS]) des États-Unis de tenir des fichiers sur l’arrivée et le départ des non-immigrants nés en Iran, en Iraq, en Libye, au Soudan ou en Syrie, ou susceptibles d’être ressortissants de ces pays. En vertu du NSEERS, ces personnes doivent se faire photographier et faire prendre leurs empreintes digitales, et leur entrée en territoire américain ainsi que leur sortie du pays font l’objet d’une vérification. En outre, les personnes qui sont nées au Pakistan, en Arabie saoudite ou au Yémen ou qui sont citoyennes de ces pays peuvent aussi faire l’objet d’une attention spéciale de la part des autorités américaines d’immigration et de sécurité.

Dans ces circonstances, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international recommande aux Canadiens qui sont nés dans les pays mentionnés ci-dessus ou qui peuvent être citoyens de ces pays de réfléchir sérieusement avant de tenter d’entrer aux États-Unis pour quelque raison que ce soit, y compris en transit, soit vers d’autres destinations, soit vers le Canada en provenance de pays tiers. En outre, tous les Canadiens doivent savoir que l’application du NSEERS par le service d’immigration et de naturalisation peut entraîner des délais aux points de contrôle de l’immigration américaine.

Les agents consulaires canadiens répondent aux demandes d’aide de tous les Canadiens qui sont détenus ou arrêtés en vertu du NSEERS ou pour toute autre raison, par les autorités américaines. Cependant, ces personnes sont assujetties durant leur séjour aux États-Unis aux lois et aux procédures administratives de ce pays, qui peuvent entraîner des délais de plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur le programme au site Web de l’USINS à l’adresse www.ins.usdoj.gov/graphics/lawenfor/specialreg/index.htm.

SITUATION GÉNÉRALE

La Floride est située dans le sud-est des États-Unis. Les installations touristiques y sont nombreuses.

Même si les agressions contre les touristes ont diminué, les crimes avec violences demeurent préoccupants. Les Canadiens qui se rendent en Floride doivent donc continuer à faire preuve d’une grande prudence. Les malfaiteurs ont montré qu’ils pouvaient recourir à la violence sans provocation. Bon nombre d’agressions sont perpétrées dans la région de Miami, mais on en rapporte aussi ailleurs en Floride le long de routes rurales et dans les aires de repos bordant les autoroutes. Certaines aires sont surveillées du crépuscule à l’aube (ce service est toujours indiqué sur le panneau routier annonçant l’aire de repos). Il est conseillé aux Canadiens de faire preuve de prudence, en particulier après la tombée de la nuit, quand ils quittent une autoroute (y compris l’Interstate 95) pour entrer dans un grand centre urbain. De plus en plus de vols sont signalés; surtout les vols de coffres de voitures en stationnement, dans les secteurs de North Miami Beach et de South Beach, ainsi que dans les aéroports. Il faut rester vigilants; les voleurs ont recours à toute une panoplie de techniques pour réussir à s’emparer d’effets personnels.

Les Canadiens en voyage en Floride doivent prendre les mêmes précautions que dans les autres régions des États-Unis où sévit la criminalité, y compris :
a) comme le temps est incertain, informer des membres de sa famille ou des amis au Canada de son itinéraire, et leur laisser des numéros de téléphone, afin qu’ils puissent joindre le voyageur en cas d’urgence;
b) ne jamais entreprendre de voyage en automobile sans connaître le parcours avec exactitude;
c) ne pas s’éloigner des grandes artères et des routes fréquentées et éclairées;
d) ne pas conduire après la tombée de la nuit;
e) ne pas s’arrêter dans les aires de repos situées le long des autoroutes, sauf si elles sont surveillées, mais utiliser plutôt les toilettes des stations service et des restaurants;
f) ne pas s’arrêter le long de la route pour demander son chemin, mais plutôt se rendre à un endroit comme un poste de police ou une station service où l’on est sûr d’obtenir de l’aide;
g) prendre un vol arrivant de jour;
h) prendre le service de navette pour faire le trajet entre l’aéroport et l’hôtel (à l’aéroport international de Miami, ce service est situé à côté du carrousel à bagages d’Air Canada) et prendre possession de sa voiture de location une fois arrivé à l’hôtel seulement, surtout si on arrive en soirée;
i) ne pas avoir sur soi de grosses sommes d’argent;
j) ne pas étaler son argent au moment de payer au restaurant ou dans un magasin; et
k) suivre les rapports des médias sur les questions de voyages et faire ou modifier ses projets de voyage en conséquence.

Le Florida Tourism Office à Toronto, 512 Duplex Avenue, Toronto (Ontario) M4R 2E3 (tél. : 416-485-2573/ téléc.: 416-485-8256) peut conseiller les voyageurs sur les précautions à prendre pour assurer leur sécurité, les routes à emprunter et l’hébergement. Des brochures donnant des conseils de sécurité aux voyageurs, produites par la division du tourisme de l’État de la Floride et l’American Automobile Association, sont distribuées au Canada par les agences de voyages et les clubs automobiles. Il est aussi possible de les obtenir en téléphonant au service des renseignements aux visiteurs, Visit Florida, (tél.: 850-488-5607 ou sans frais 1-888-7-FLA-USA) ou aux centres d’accueil de la Floride situés en bordure des autoroutes 75 et 95, à la sortie de la Géorgie.

Les devises canadiennes, les chèques de voyage canadiens et les chèques personnels tirés sur une banque canadienne ne sont en général pas facilement négociables aux États-Unis. Il est donc conseillé d’acheter des chèques de voyage en dollars américains avant de partir. Les principales cartes de crédit sont acceptées partout aux États-Unis. Certains guichets automatiques acceptent les cartes bancaires canadiennes, mais seulement celles qui donnent accès à certains services (Interac, PLUS, etc.). Néanmoins, il est déconseillé de porter sur soi de grosses sommes d’argent.

Aucun plafond ne limite les sommes d’argent que les voyageurs peuvent apporter aux États-Unis ou faire sortir de ce pays. Toutefois, si au moment d’entrer aux États-Unis ou d’en sortir, vous avez sur vous plus de 10 000 $US en effets monétaires (tels que des pièces de monnaie américaines ou étrangères, des devises, des chèques de voyage, des mandats et des titres négociables ou des valeurs de placement au porteur) ou si vous recevez une somme supérieure à 10 000 $US pendant votre séjour, vous devez présenter un rapport, le « Customs Form 4790 », aux douanes américaines. Le non-respect de ces conditions peut entraîner des sanctions au civil ou au criminel, y compris la saisie des devises ou des effets monétaires.

La saison des ouragans dure six mois, de juin à novembre. Cette période peut amener des crues éclair et des glissements de boue. Des incendies de forêt se produisent après la saison des ouragans et parfois au début du printemps, avant qu’elle ne commence. Les transports, les services publics, les services d’urgence et les services médicaux, ainsi que l’approvisionnement en eau, en essence et en aliments, risquent d’être perturbés. On recommande aux Canadiens de suivre les bulletins météorologiques locaux et de ne pas se rendre dans les zones sinistrées. Il est conseillé aux voyageurs de contacter leur agent de voyages ou leur voyagiste avant de partir, afin de vérifier les arrangements de leur voyage. Les autorités du comté sont chargées des mesures à prendre en cas de catastrophe naturelle. Ils communiquent leurs directives via les médias locaux, les sites Web, etc. En cas d’urgence, des centres de crise sont rapidement mis sur pied. Il est conseillé de suivre leurs conseils avec attention.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les voyages aux États-Unis, y compris des informations sur les nouvelles formalités du Service de l’immigration des États-Unis et la liste complète des bureaux du Canada, veuillez consulter les Conseils aux voyageurs concernant les États-Unis et nos brochures En route pour les États-Unis et Se produire aux États-Unis (voir la liste des publications ci-dessous).

Radio Canada International (RCI) diffuse sur ondes courtes aux États-Unis. Pour obtenir un indicateur des fréquences et des heures de diffusion, consultez le site Web de RCI (www.rcinet.ca), écrivez par courriel à l’adresse [email protected] ou composez le (514) 597-7555.

Observez les règles suivantes :
a) sachez à tout moment où vous êtes et où vous vous dirigez. Planifiez avec soin tous vos déplacements routiers;
b) ne prenez pas d’auto-stoppeurs;
c) dissimulez vos objets de valeur et ne les laissez jamais dans un véhicule garé;
d) confiez une copie de votre itinéraire et d’une preuve de citoyenneté (p. ex. un certificat de naissance canadien ou un certificat de citoyenneté canadienne) à un parent ou à un ami que l’on pourra joindre en cas d’urgence;
e) téléphonez chez vous régulièrement si vous n’avez pas d’itinéraire précis;
f) inscrivez les numéros de vos chèques de voyage, de vos cartes de crédit et de votre assurance-maladie sur une feuille que vous conserverez à part, et veillez à ce que ces renseignements soient accessibles à un de vos proches au Canada;
g) ne gardez jamais au même endroit votre passeport, vos billets, vos pièces d’identité, votre argent liquide, vos cartes de crédit et vos documents d’assurance; et
h) gardez-les à des endroits distincts afin de ne pas tout perdre en cas de vol ou de perte. Servez-vous du coffre-fort de l’hôtel. Ne laissez aucun objet de valeur dans votre chambre.

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place. Toutefois, le Canada et les États-Unis ont signé un traité qui permet à un Canadien emprisonné aux États-Unis de demander son transfèrement au Canada pour y terminer sa peine. Le transfèrement nécessite l’accord des autorités canadiennes et américaines.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir ci-dessous), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Les Canadiens se trouvant en Floride peuvent obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements auprès du consulat du Canada à Miami à l’adresse suivante :

200 South Biscayne Boulevard, Suite 1600, Miami, Florida 33131, U.S.A.
(tél. : 305-579-1600/ téléc. : 305-374-6774/ courriel : [email protected]/ site Web : www.can-am.gc.ca/miami/menu-f.asp?).

Pour obtenir une aide d’urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez au consulat du Canada à Miami et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa, sans frais, en composant le 1 888 949-9993, ou utiliser les services de Canada Direct.

Si vous voyagez dans un but commercial, vous pouvez demander à rencontrer personnellement un agent de commerce du Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada en poste à l’étranger. Pour prendre rendez-vous, veuillez communiquer avec le bureau du SDC dans le pays visé au moins deux semaines avant votre départ. Visitez notre site Web, à l’adresse www.infoexport.gc.ca, pour en savoir plus sur nos services, consulter des centaines d’études de marché ou pour nous contacter.

INFORMATION DE SANTÉ CANADA SUR LE PROGRAMME DE LA MÉDECINE DES VOYAGES

Des renseignements sur les conditions sanitaires et médicales sont publiés par l’Organisation mondiale de la santé et Santé Canada.

Le Programme de médecine des voyages de Santé Canada surveille l’activité du virus West Nile (virus du Nil occidental) en Floride. Pour obtenir de plus amples renseignements et prendre connaissance des recommandations, veuillez consulter le site Web du Programme de médecine des voyages de Santé Canada (www.SanteVoyage.gc.ca).

On recommande aux Canadiens de consulter un médecin ou un spécialiste de la médecine des voyages bien avant leur départ, afin de déterminer les risques pour la santé et les vaccins nécessaires. Parmi les facteurs qu’il est important de prendre en compte, mentionnons l’état de santé de la personne, son statut d’immunisation, le lieu du voyage et la situation sanitaire sur place. Des vaccins et d’autres mesures de précaution particulières peuvent être nécessaires. Pour obtenir la liste des cliniques santé-voyage, communiquez avec le Programme de médecine des voyages de Santé Canada en composant le (613) 957-8739. Vous trouverez des renseignements sur la santé à l’intention des voyageurs au site Web de Santé Canada (www.SanteVoyage.gc.ca).

Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour. La vaccination contre la fièvre jaune peut être requise pour entrer dans certains pays. Selon le risque d’exposition, on leur recommande parfois également de se faire vacciner contre l’hépatite A, la fièvre typhoïde ou d’autres maladies. Plusieurs maladies sévissent dans le monde entier. Les maladies transmissibles sexuellement (MTS), dont le VIH-SIDA et l’hépatite B, frappent tous les pays du monde et le voyageur peut être exposé à la fois à une infection virale et à une infection bactérienne, en particulier s’il a des relations sexuelles non protégées. La tuberculose représente un risque considérable dans certains pays. La grippe constitue également un sujet d’inquiétude et l’immunisation peut être recommandée selon la destination et la période de l’année. Il y a des cas de rage partout dans le monde et la lutte contre cette maladie est inefficace dans certaines régions; le risque d’exposition peut être plus élevé dans les régions éloignées. La diarrhée du voyageur peut être causée par des virus, des bactéries ou des parasites présents dans de l’eau ou dans des aliments contaminés. Les voyageurs ont tout intérêt à s’assurer que l’eau et les aliments qu’ils consomment ne présentent pas de danger.

Des maladies infectieuses peu courantes au Canada peuvent survenir et même être généralisées dans d’autres pays. Des infections contractées à l’étranger, entre autres la tuberculose, la diarrhée et les MTS, pourraient résister aux traitements antibiotiques courants en Amérique du Nord. Il est possible que les normes de soins médicaux ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et doivent souvent être payés d’avance. On recommande aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance de soins médicaux comportant une clause de rapatriement sanitaire d’urgence. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments dans l’emballage d’origine et emporter leur ordonnance.

Si vous êtes souffrant à votre retour au Canada, consultez un médecin dès que possible. Indiquez-lui, sans attendre qu’il vous le demande, où vous avez été. De même, si vous avez été malade pendant votre voyage, consultez votre médecin et indiquez-lui les symptômes que vous avez eus et le traitement que vous avez reçu.

RÉGIMES D’ASSURANCE MALADIE

Les voyageurs ne doivent pas compter pas sur leur régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyage, à un ami ou à un parent au Canada, ainsi qu’à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies.

CONDITIONS D’ENTRÉE

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient de résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), d’y travailler, d’y étudier ou de s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Ces conditions peuvent changer.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Depuis peu, les autorités américaines imposent des exigences beaucoup plus strictes en ce qui concerne les pièces d’identité présentées à l’arrivée aux États-Unis. La formalité la plus importante est la présentation d’une preuve de citoyenneté canadienne. Pour éviter des ennuis éventuels, les Canadiens devraient être munis d’un passeport canadien pour toutes leurs visites aux États-Unis. Le passeport canadien constitue d’ailleurs le meilleur moyen de prouver sa citoyenneté canadienne et son droit de retourner au Canada.

Comme ils pourraient se voir imposer de lourdes amendes s’ils transportent des passagers n’ayant pas les documents voulus, tous les transporteurs (en particulier les compagnies aériennes, mais également les sociétés ferroviaires et les compagnies d’autocars) sont devenus beaucoup plus exigeants envers leurs passagers, qui doivent désormais être munis d’une pièce d’identité démontrant qu’ils sont admissibles au Canada. Ainsi, du fait qu’ils ne comportent pas de photo, le certificat de naissance et le certificat de baptême ne sont plus acceptés par les compagnies de transport à moins d’être accompagnés d’une pièce d’identité valide portant une photo. Il est même arrivé que des transporteurs qui amenaient aux États-Unis des Canadiens détenteurs d’un billet aller-retour aient refusé de les ramener au Canada s’ils n’avaient pas sur eux de pièce d’identité valide portant photo et une preuve de citoyenneté canadienne. Un grand nombre de voyageurs ont dû communiquer pour cette raison avec un bureau du gouvernement du Canada aux États-Unis pour obtenir de l’aide. En pareil cas, le bureau doit vérifier la validité des documents d’identité auprès des autorités provinciales et fédérales concernées, ce qui prend un certain temps.

Depuis le 11 décembre 2001, les enfants canadiens doivent avoir leur propre passeport pour voyager. Toutefois, si vous détenez un passeport valable, délivré avant le 11 décembre 2001, dans lequel est inscrit le nom de votre enfant, le passeport demeurera valide pour vous-même et votre enfant jusqu’à sa date d’expiration. Les autorités américaines et canadiennes et les sociétés de transport sont de plus en plus vigilantes lorsqu’elles interrogent les personnes qui voyagent avec des enfants. Si vous prévoyez de vous rendre aux États-Unis en compagnie d’un enfant, vous devriez vous munir de documents attestant votre droit de garde, surtout s’il s’agit d’un très jeune enfant. Une personne de moins de 18 ans qui voyage seule ou avec un seul de ses parents, ou avec un autre adulte, doit être munie d’un document certifié attestant que ses deux parents ont autorisé le voyage. Vous trouverez un exemple de lettre de consentement certifiée à la section « Foire aux questions » de notre site Web (www.voyage.gc.ca/Consular-f/Before_Go/faq-f.htm).

Il arrive que certains Canadiens possèdent à la fois la citoyenneté américaine et la citoyenneté canadienne parce qu’ils sont nés aux États-Unis, qu’ils ont été naturalisés citoyens américains ou que leurs parents sont citoyens américains. Cette situation n’est pas désavantageuse (en fait, elle peut même régler certains problèmes), mais vous devriez néanmoins bien connaître votre situation en vertu de la loi aux États-Unis. Les Canadiens qui sont également citoyens des États-Unis doivent toujours se présenter comme citoyens américains lorsqu’ils entrent dans ce pays. Pour obtenir des renseignements sur la double nationalité, vous pouvez consulter la section sur la double nationalité du site Web de l’American Citizen Information Services (www.amcits.com) ou communiquer avec le consulat américain qui s’occupe de votre région au Canada.

Si vous possédez le statut d’Indien inscrit au Canada, vous pouvez vous prévaloir des formalités d’immigration spéciales des États-Unis (découlant du traité Jay de 1794), qui vous permettent de vivre et de travailler aux États-Unis sans avoir à passer par les formalités d’immigration habituelles. Il est important de noter que la seule présentation du Certificat du statut d’Indien (formulaire 1A-1395) ne suffit pas toujours pour répondre aux conditions d’entrée. Aux termes de la loi américaine, les requérants doivent être d’origine amérindienne dans une proportion d’au moins 50 p. 100. En conséquence, les inspecteurs peuvent demander une preuve supplémentaire attestant le pourcentage de sang exigé, comme les dossiers de bande, un certificat de naissance ou tout autre document établissant le pourcentage de sang amérindien.

Les retraités canadiens qui désirent passer l’hiver sous des cieux plus cléments peuvent le faire pour une période maximale de six mois. S’ils désirent rester plus longtemps, ils peuvent présenter une demande de prolongation du séjour une fois qu’ils sont arrivés aux États-Unis.

En vertu d’un accord canado-américain, le Service américain de l’immigration a des bureaux de prédédouanement dans sept aéroports canadiens : Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Toronto, Ottawa et Montréal (Dorval). Pour avoir le temps de remplir les formalités de prédédouanement avant votre départ pour les États-Unis à l’un de ces aéroports, vous devriez vous présenter au comptoir du Service américain de l’immigration au moins une heure avant l’embarquement. Les services de prédédouanement sont également offerts à Victoria, en Colombie-Britannique, au terminus du traversier qui fait la navette entre Victoria et Port Angeles, dans l’État de Washington. Il faut aussi arriver à l’avance pour remplir les formalités requises.

Même si vous êtes Canadien, si vous utilisez les services de prédédouanement américains, vous devez vous soumettre aux exigences d’admission établies par les autorités américaines. Les fonctionnaires américains en service au Canada ont donc le droit de fouiller vos bagages et peuvent vous refuser l’entrée aux États-Unis. Tant que vous êtes en territoire canadien, vous avez des droits en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, assujettis aux lois canadiennes, notamment celles qui régissent les stupéfiants et les armes à feu. Mais si vous refusez de coopérer avec les fonctionnaires américains, ils peuvent vous refuser l’accès à leur pays. Comme nous le mentionnons ci-dessus, vous pouvez retirer votre demande si les fonctionnaires américains semblent penser que votre demande fait problème.

Si vous avez un casier judiciaire, vous n’aurez probablement pas le droit d’entrer aux États-Unis, quelles que soient la nature du délit et la date à laquelle il remonte. Vous pourriez également avoir des difficultés si vous faites escale dans un aéroport américain. En effet, en vertu des lois américaines, un pardon accordé au Canada n’est pas reconnu aux fins de l’entrée aux États-Unis. Si vous avez été condamné par un tribunal criminel, vous devez communiquer, assez longtemps avant votre départ pour les États-Unis, avec l’un des points d’entrée de l’USINS. Si vous êtes interdit de séjour aux États-Unis, vous pouvez demander une dispense. Il vous faudra alors remplir le formulaire I-192 « Advance Permission to Enter the United States ». Des frais sont exigés pour le traitement de la demande, qui peut prendre plusieurs mois. Vous pouvez vous procurer une demande de dispense à n’importe quel point d’entrée aux États-Unis, à un bureau de prédédouanement au Canada, à l’ambassade des États-Unis à Ottawa ou à l’un des consulats de ce pays au Canada.

Les points d’entrée aux États-Unis sont informatisés et reliés à une base de données centrale qui permet d’avoir accès aux renseignements sur les condamnations au criminel, tant au Canada qu’aux États-Unis. Même si vous êtes déjà entré aux États-Unis sans problème dans le passé, vous pourriez éprouver des difficultés si votre dossier fait état d’une condamnation au criminel ou d’une interdiction d’entrée antérieure. Si vous essayez d’entrer aux États-Unis sans dispense, vous pourriez être mis en détention pendant plusieurs semaines dans un établissement de l’USINS.

Si vous avez quitté les États-Unis pour vous soustraire au service militaire durant la guerre du Vietnam et que votre situation n’est toujours pas en règle, il existe peut-être encore un mandat d’arrêt non exécuté à votre égard ou il se peut que vous soyez interdit de séjour aux États-Unis. En cas de doute, renseignez-vous auprès du point d’entrée de l’USINS le plus près de chez vous. Pour savoir comment régulariser votre situation avec l’armée américaine, communiquez avec l’ambassade des États-Unis à Ottawa, en composant le 1 800 283-4356 ou le (613) 238-5335. Choisissez « Defence Attaché’s Office » dans le menu des services de l’ambassade.

Les Canadiens qui se rendent aux États-Unis doivent prendre note que la procédure de « renvoi accéléré » du Service américain de l’immigration permet aux agents d’immigration, avec l’accord de leur superviseur, d’interdire, pour une période de cinq ans, l’accès aux États-Unis à des personnes qui ne sont pas des citoyens américains, s’ils considèrent que ces personnes ont fourni de faux documents ou fait une fausse déclaration. Les Canadiens doivent savoir que le fait de mentir à un agent à la frontière constitue une infraction grave. Le renvoi accéléré constitue l’une des mesures prises dans le cadre de vastes réformes visant à contrôler l’immigration illégale. Cette procédure ne prévoit aucune possibilité d’appel officiel, mais, si vous croyez que la loi a été mal appliquée dans votre cas, vous pouvez demander une révision de votre dossier en écrivant au directeur de district de l’USINS responsable du point d’entrée où la décision à été prise. Ce genre de cas devrait également être porté à l’attention de la Direction générale des affaires consulaires du ministère, que l’on peut joindre au 1 800 267-6788 ou au (613) 944-6788 (à Ottawa), ou du bureau du gouvernement du Canada le plus proche.

De nombreux Canadiens se rendent aux États-Unis dans le but d’embarquer pour une croisière vers d’autres pays. Ils doivent pour cela être en possession d’un passeport canadien valide. Certains des pays où la croisière fait escale ne laissent pas entrer les voyageurs sans passeport. Ce document est également important pour entrer de nouveau aux États-Unis une fois la croisière terminée. Pendant la croisière, les responsables du navire conservent parfois les passeports, si leurs règlements administratifs l’exigent, afin de faciliter les formalités auprès des douanes américaines. Les passagers doivent demander un reçu et le passeport doit leur être rendu à la fin de la croisière.

Les Canadiens n’ont pas besoin d’obtenir un visa à l’avance pour pouvoir présenter une demande d’admission aux États-Unis. Les seules exceptions à la politique générale de dispense de visa concernent les personnes qui entrent aux États-Unis en tant que commerçants ou investisseurs dans le cadre d’un traité (treaty traders ou treaty investors), fiancé(e) d’un citoyen américain ou immigrants.

En tant que Canadien entrant légalement aux États-Unis pour y exercer un travail rémunéré, vous devez au préalable obtenir les autorisations nécessaires. L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) facilite la circulation transfrontalière de quatre catégories de gens d’affaires qui sont citoyens des pays membres, à savoir les gens d’affaires en visite, les professionnels, les négociants et les investisseurs, et les employés mutés au sein d’une société. Le chapitre 16 de l’ALENA complète, sans les remplacer, les lois et règlements en vigueur aux États-Unis concernant le séjour temporaire. L’ALENA ne modifie en rien les dispositions générales relatives à l’immigration aux États-Unis ayant une incidence sur la santé et la sécurité publiques ainsi que sur la sécurité nationale. Pour de plus amples renseignements sur le travail dans un autre pays, veuillez consulter notre publication intitulée Travailler à l’étranger — Comment y voir clair.

Le Canada et les États-Unis diffusent des publications renfermant des renseignements sur les séjours de Canadiens aux États-Unis en vertu de l’ALENA. Le gouvernement canadien a notamment publié Mouvements transfrontaliers des gens d’affaires en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain (www.dfait-maeci.gc.ca/nafta-alena/cross-f.asp), et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, L’admission temporaire aux États-Unis — Guide à l’intention des gens d’affaires canadiens (www.dfait-maeci.gc.ca/nafta-alena/temp_entry-f.asp). On peut commander ces publications en s’adressant au Service des renseignements du MAECI ([email protected]) ou les télécharger aux adresses susmentionnées. La publication américaine intitulée The North American Free Trade Agreement — The United States, Canada and Mexico est distribuée par les bureaux de l’USINS.

En vertu de l’ALENA, les Canadiens membres de certaines professions, notamment les comptables, les ingénieurs, les bibliothécaires, les travailleurs sociaux, les psychologues, les enseignants et les zoologistes, ont le droit d’exercer leur profession aux États-Unis. On trouvera une liste complète des professions visées dans les publications mentionnées au paragraphe précédent.

Les États-Unis imposent des conditions particulières aux Canadiens qui séjournent dans leur pays à titre de gens d’affaires en visite, de négociants dans le cadre d’un traité, d’investisseurs dans le cadre d’un traité ou d’employés mutés au sein d’une société. Dans chaque cas, vous devez satisfaire aux conditions prescrites par la loi.
Les camionneurs et autres personnes qui s’occupent de transports entre les deux pays ont le droit de transporter des biens ou des passagers à destination ou en provenance d’un lieu situé aux États-Unis. Une fois entrés aux États-Unis, il leur est toutefois interdit de prendre des marchandises ou des passagers supplémentaires pour les débarquer aux États-Unis.

Les personnes qui séjournent aux États-Unis pour exécuter un contrat de service après vente qui fait partie d’un accord commercial doivent être munies des documents pertinents tels que le contrat-cadre et l’accord de service. Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter les trois publications portant sur l’ALENA mentionnées ci-dessus.

Les conjoints ou personnes à charge qui accompagnent les gens d’affaires autorisés à exercer leurs activités aux États-Unis en vertu de l’ALENA ne peuvent y travailler que s’ils en ont le droit indépendamment, en vertu de l’ALENA ou des dispositions générales relatives aux travailleurs étrangers, ce qui signifie notamment qu’ils doivent réussir un examen d’accréditation.

Les Canadiens exerçant des métiers tels que charpentier, électricien et plombier ne sont pas visés par l’ALENA et ils n’ont donc pas le droit d’entrer aux États-Unis pour y occuper un emploi rémunéré, à moins qu’ils n’y soient admissibles indépendamment, en vertu des dispositions générales relatives à l’immigration se rapportant à tous les travailleurs étrangers.

Les artistes de la scène tels que les membres de troupes canadiennes dans des domaines de création (par exemple la musique, l’opéra, la danse, le théâtre ou le cirque) qui ont passé un contrat avec une entreprise américaine doivent obtenir un visa d’emploi temporaire. On trouvera des renseignements destinés aux artistes de la scène dans notre publication intitulée Se produire aux États-Unis — Le guide des artistes de spectacle canadiens. De plus, le personnel du consulat général du Canada à New York est en mesure de fournir conseils et indications à ce sujet.

Les Canadiens qui prévoient de séjourner aux États-Unis afin de s’y marier ou d’y immigrer devraient appeler l’un des numéros suivants pour obtenir des renseignements supplémentaires : 1 900 451-6330 (enregistrement) ou 1 900 451-2778 (pour parler à un spécialiste des visas). Ils peuvent aussi consulter le site Web de l’USINS (www.ins.usdoj.gov). Les Canadiens qui comptent séjourner aux États-Unis pour un travail de longue durée devraient également communiquer avec l’USINS.

Les Canadiens qui déménagent pour occuper un emploi aux États-Unis devraient communiquer avec les organismes canadiens et américains concernés afin d’obtenir tous les renseignements nécessaires concernant leur droit à des prestations sociales, y compris à des prestations de retraite, dans l’État où ils travailleront et de déterminer s’ils peuvent continuer à participer à des régimes de pension ou s’ils peuvent toujours réclamer d’autres prestations sociales au Canada.

Les Canadiens qui se rendent aux États-Unis pour faire du travail bénévole devront peut-être obtenir un permis de travail, en particulier si l’employeur paie certains des frais associés à ce travail, notamment les frais de déplacement ou d’hébergement. Les personnes dans cette situation ont parfois été refoulées à la frontière. D’autres se sont vu interdire l’entrée aux États-Unis après avoir déclaré aux agents d’immigration américains qu’elles avaient déjà fait du travail bénévole aux États-Unis. Pour vous éviter d’éventuels ennuis, il serait prudent de vérifier auprès de l’USINS quelle est votre situation à cet égard.

Les citoyens canadiens ne peuvent plus entreprendre des études aux États-Unis sans avoir au préalable rempli et fait valider un formulaire I-20 (« Certificate of Eligibility »), délivré par l’établissement d’enseignement américain et expédié directement au requérant. Ils devraient en outre être munis des pièces suivantes pour les présenter à l’agent d’immigration américain au point d’entrée :
a) preuve documentaire attestant que l’étudiant possède suffisamment d’argent pour payer les frais de déplacement, de scolarité et de séjour aux États-Unis;
b) document indiquant que le requérant a une résidence à l’extérieur des États-Unis et qu’il n’a aucune intention de l’abandonner; et
c)document prouvant que l’étudiant possède les compétences scolaires et linguistiques nécessaires pour suivre le programme d’études auquel il est inscrit aux États-Unis.

Les personnes chez qui on a diagnostiqué le VIH ou SIDA doivent se procurer une dispense avant de pouvoir voyager aux États-Unis. Veuillez communiquer avec le bureau le plus près de chez vous du Service de l’immigration des États-Unis (USINS) pour obtenir de l’information sur la demande de dispense.

Les agents à la frontière américaine perçoivent 6 $US par personne pour la délivrance d’un document d’arrivée ou de départ (formulaire I-94). Ce formulaire est remis aux citoyens canadiens et aux immigrants reçus des pays membres du Commonwealth et de l’Irlande qui entrent aux États-Unis pour y étudier ou y travailler ainsi qu’aux visiteurs des autres pays. Les droits ne s’appliquent pas aux citoyens canadiens et aux immigrants reçus des pays membres du Commonwealth et de l’Irlande qui entrent aux États-Unis pour un séjour temporaire à des fins de commerce ou de tourisme. Ces droits ne s’appliquent pas non plus aux voyageurs arrivant aux États-Unis en avion.

Pour plus de détails sur les changements apportés récemment à la politique d’immigration américaine, veuillez consulter le site de l’USINS, à l’adresse www.ins.gov/graphics/publicaffairs/factsheets/visafact.htm.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec l’ambassade des États-Unis d’Amérique, 490, promenade Sussex, Ottawa (Ontario) K1N 1G8 (tél. : 613-238-5335/ téléc. : 613-688-3082/ site Web : www.usembassycanada.gov) ou le consulat des États-Unis à Calgary (403-266-8962); Halifax (902-429-2485); Montréal (514-398-9695); Québec (418-692-2095); Toronto (416-595-1700); et Vancouver (604-685-4311).

TÉLÉPHONER CHEZ SOI

Canada Direct, service offert par les grandes sociétés de télécommunications canadiennes, permet aux voyageurs d’accéder sans frais et facilement au réseau téléphonique canadien. Aux États-Unis, les voyageurs peuvent accéder à Canada Direct en composant le 1 800 555-1111, qui les mettra en contact en tout temps avec un téléphoniste canadien. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 800 561-8868 ou consultez le site Web de Canada Direct (www.infocanadadirect.com).

DOUANES

Les voyageurs doivent déclarer tout ce qu’ils ont acheté à l’étranger, achats personnels ou cadeaux ainsi qu’articles achetés dans les boutiques hors taxes au Canada ou à l’étranger. Conservez les reçus originaux. Le Canada impose des restrictions à l’importation de certains produits. Pour rapporter de la viande ou des produits laitiers, des plantes, des armes, des véhicules, des animaux exotiques ou des produits fabriqués avec leur peau ou leurs plumes, veuillez demander conseil à l’avance aux Services à la frontière de l’Agence des douanes et du revenu du Canada (www.ccra-adrc.gc.ca) ou au Centre canadien d’armes à feu (www.cfc.gc.ca). Le livret Je déclare (www.ccra-adrc.gc.ca/F/pub/cp/rc4044fq/rc4044-f.html#P234_16217) indique ce que les voyageurs peuvent et ne peuvent pas rapporter au Canada après une absence de moins d’un an.

L’Agence des douanes et du revenu du Canada a annoncé l’entrée en vigueur immédiate de changements touchant les voyageurs qui incluent des produits du tabac dans leur exemption personnelle. Des nouveaux droits frappent des quantités de produits du tabac qui étaient auparavant exonérées. Ces droits ne s’appliquent pas aux produits marqués : CANADA – DUTY PAID . DROIT ACQUITTÉ. De plus amples renseignements sur les produits du tabac en provenance de l’étranger sont disponibles auprès des bureaux de district des douanes de l’Agence des douanes et du revenu du Canada (www.ccra-adrc.gc.ca).

PUBLICATIONS

Pour obtenir gratuitement les publications suivantes du MAECI, composez le 1 800 267-8376 ou le (613) 944-4000 ou rendez-vous au site Web du Ministère (www.voyage.gc.ca/Consular-f/publications_menu-f.htm).

Bon voyage, mais… Le guide du voyageur canadien
Destination : Réussite – Services aux voyageurs d’affaires
Devinez qui a été détenu à la frontière pour possession de drogues!
Enlèvements internationaux d’enfants – Guide à l’intention des parents
En route pour les États-Unis – Conseils à l’intention des voyageurs canadiens
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Enseigner les langues en Corée (sur Internet seulement)
Guide à l’intention des Canadiens emprisonnés à l’étranger
Hors des sentiers battus : Conseils pour le tourisme d’aventure
La Chine (y compris Hong Kong) – Conseils à l’intention des visiteurs canadiens
La double citoyenneté – Ce que les voyageurs doivent savoir
La Retraite à l’étranger – Contempler de nouveaux horizons
México : ¿Qué pasa? – Conseils à l’intention des visiteurs canadiens
Se produire aux États-Unis – Le guide des artistes de spectacle canadiens
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