La première fois
La nuit était noire, la lune était blanche
Nous étions seuls, elle et Moi
Sa peau si douce, ses yeux si bleus
Je savais ce qu’elle attendait de Moi
Je lui dis de se calmer, de ne pas se rebeller
Je fis courir ma main sur ses reins
Je n’y connaissais rien, mais je fis de mon mieux
Pour placer mes doigts sur ses seins
Je me souviens de ma peur, de l’excitation de mon coeur
Jusqu’à ce moment béni où ma honte s’enfuit
Après quelques Hisse et Han, il ne fallut pas longtemps
Pour qu’en un jet puissant, jaillisse le liquide blanc
Enfin j’avais réussi
J’étais un homme à présent
C’était la toute première fois cet automne
Que je trayais une vache bretonne
Dimanche matin
Fidèle à ses habitudes, une petite vieille assiste à la messe du matin, tout à coup le curé dit:
« Que tous ceux qui ont commis le péché d’impureté s’avancent. »
La petite vieille, un tantinet dure d’oreille, demande à son voisin:
« Qu’est-ce que vient de dire monsieur le curé? »
Ce dernier répond:
« Il a dit que tous ceux qui désirent une paparmanne s’avancent. »
La petite vieille, chancelante et s’appuyant sur sa canne, avance de peine et de misère. Le curé offusqué lui lance alors:
« Vous? Madame? À votre âge, vous n’avez pas honte? »
Et la petite vieille rétorqua:
« C’est pas parce que je n’ai plus mes dents que je ne suis pas capable d’en sucer une de temps en temps vous savez! »
Un envoi d’Alain