Mardi 11 septembre 2001, 8h48 AM.
En l’espace de cinq minutes, la terre entière s’est arrêtée de tourner, le monde entier avait les yeux tournés vers le World Trade Center de New York, des centaines de milliers de gens blessés, des milliers de morts.
Cette fois, ils ont réussi. L’Amérique vit le plus grand attentat terrorisme de l’histoire et tout laisse croire que le World Trade Center et le Pentagone n’étaient que les hors d’uvres. Le plat de résistance, le dessert et le digestif restent à venir.
Je n’ai pas l’intention de commenter la journée du 11 septembre, je ne suis pas assez versée en relations internationales pour m’avancer dans cette avenue. Mais, comme tout le monde j’ai écouté CNN, regardé Fox News, vu et revu les images, tenté de comprendre l’impossible, d’analyser les intentions des terroristes, d’imaginer le prochain conflit mondial qui est à nos portes.
L’horreur totale, la panique générale, les gros frissons dans le dos, l’apocalypsme. Et l’énorme sentiment d’impuissance qui nous paralyse et nous empêche même de penser correctement. Plus les minutes avancent, plus on voudrait comprendre toute l’horreur du 11 septembre et moins on y arrive. C’est l’impuissance, le désarroi le plus complet, l’envie de vomir, la peur de mourir, la peur de sauter et surtout, la peur des lendemains.
Et la colère s’empare de nous. L’esprit de vengeance également. On veut tuer. On veut plus travailler, on veut tuer.
A 8h45 mardi matin le 11 septembre, tout le monde était souriant. A 8h48, c’était la panique générale. La terre a arrêté de tourner, le temps s’est arrêté, Internet ne fonctionnait plus, incapable d’obtenir une ligne de téléphone. Tout le système de télécommunication était complètement déréglé. A 9 heures, le monde entier, la mort dans l’âme, était assis devant son téléviseur et suivait les événements.
Gros rendement au travail? Oubliez ça! On vit des moments historiques, on écrit l’histoire pour des générations à venir. C’est pas le temps de travailler mais celui de mémoriser tout ce qui se passe.
Mais bien sûr qu’on se dirige vers un gros conflit mondial Ce n’est pas moi qui le dis. Cette fois, ce ne sera pas une partie de Nintendo sur la couche d’ozone comme c’est arrivé il y a quelques années.
Ce sera du solide, du gros, du vrai, du jamais vu. Parce qu’au troisième millénaire, on n’ira pas se battre dans les tranchées avec son petit joint et sa bouteille de vodka comme à l’époque de la guerre du Vietnâm.
Mais avant d’en arriver là, ils attaqueront ailleurs. Ce sera la tournée des grands-ducs. Après New York et Washington, ils seront à Los Angeles, San Francisco, Seattle, Paris, Montréal, Londres, Miami, Chicago, Atlanta
Le président George W. Bush a déclaré que les Etats-Unis allaient montrer au reste du monde de quel bois le pays se chauffait.
Ca va jouer dur. Ca va faire mal. Nos enfants vont payer la note. Le monde ne sera plus jamais pareil et le 11 septembre restera une date à jamais historique.
Parce qu’au fond, c’est vrai qu’on se laisse pas taper dessus sans réagir. Tant et aussi longtemps que les terroristes se tuent entre eux dans leur pays, on s’en fout, mais dès qu’ils débarquent dans notre vie sans crier gare, le phénomène du «pas dans ma cour revient».
Non, non, ce sera pas une partie de Nintendo sur la couche d’ozone, ni une petite journée sur Internet.
Loin de là. Allah est bien grand!
Comment ça se passe
chez nous???
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