Cette histoire se déroule dans un sauna…
Quelques hommes en tenue légère discutent, quand tout à coup, un portable se met à sonner…
– » Allô, chéri, tu es au sauna?
– Oui, ma chérie.
– Chéri, tu ne vas pas me croire, je suis devant un magasin de fourrures, ils ont un vison… magnifique, de toute beauté, à un prix… incroyable…
– Combien le vison , ma chérie ?
– Donné, mon amour, donné… 5000$… tu te rends compte?
– Mais tu en as déjà des manteaux, ma chérie !
– S’il te plaît, chéri, il est vraiment… superbe !
– OK, OK … vas-y, achète-le, ton vison !
– Oh, merci mon amour, dis, je ne veux pas t’embêter, mais tu sais, en passant devant le concessionnaire Mercedes tout à l’heure, j’ai vu le dernier coupé… il est beau ! magnifique… en plus, j’ai parlé au vendeur et celui en exposition est tout neuf, intérieur cuir, peinture
dorée… je ne veux pas abuser de ta gentillesse, mais qu’en penses-tu ?
– Chérie, tu exagères, on a déjà des voitures !
– Tu m’avais promis un jour qu’on aurait un coupé !
– Combien, la voiture, ma chérie ?
– Tu ne vas pas me croire, mon chéri, ils nous la laissent à 85000$, et avec toutes les options !!!
– Bon, OK, OK, on a de l’argent, vas-y.. prends-la, ta voiture !
– Mon amour, je t’aime, c’est merveilleux la vie avec toi ! Dis, j’abuse, mais tu te souviens de notre petit voyage sur la côte d’Azur ? Tu te rappelles la maison des Cohen avec la piscine, le tennis, tu sais qu’elle est en vente ? Je l’ai vue en passant devant l’agence ! Et si
on l’achetait pour avoir un pied-à-terre dans le sud ?
– J’y avais pensé déjà, oui… tu me dis qu’elle est en vente?
– C’est vrai, chéri, tu y as pensé ? Je peux vraiment aller à l’agence ? Tu sais, elle n’est vraiment pas très chère, et quelle classe !
– Combien elle vaut ?
– Ils l’ont affichée à 125 500$, mon amour !
– Bon, tu y vas, de toute façon, j’ai de l’argent, autant le dépenser… mais pas plus de 120 000$.
– Mon amour, c’est le plus beau jour de ma vie ! Tu es merveilleux, je t’aime, vivement ce soir !
– À ce soir, ma chérie. »
Le gars raccroche, lève la main et crie :
-« IL EST À QUI CE CELLULAIRE ? »