Un séisme de magnitude 5,9 ce samedi soir (6 octobre 2018), a frappé le nord d’Haïti, à 19 km de Port-de-Paix, selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis. Les services gouvernementaux font état d’au moins 11 morts et plusieurs blessés
Au moins onze personnes ont été tuées dans le nord-ouest de Haïti après un séisme de magnitude 5,9 qui s’est produit samedi 6 octobre, en fin de soirée. Selon l’institut américain de surveillance géologique USGS, l’épicentre de la secousse se trouvait à une vingtaine de kilomètres au large de la ville de Port-de-Paix. Deux légères répliques ont été ressenties. Aucune alerte au tsunami n’a été émise.
La secousse aurait été ressentie jusque dans la capitale Port-au-Prince, « créant un début de panique dans plusieurs villes« , selon les équipes de la protection civile. Plusieurs médias confirment au moins « trois décès à Port-de-Paix et un autre à Gros morne où une trentaine de maisons seraient déjà détruites ».
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est dit attristé par les pertes tragiques en vies humaines et les blessures causées par le séisme d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter qui a frappé le Nord-Ouest d’Haïti samedi
« Le Secrétaire général adresse ses condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement haïtien », a déclaré dimanche son Porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse « Les Nations Unies sont prêtes à appuyer le gouvernement d’Haïti dans ses efforts de secours », a précisé le porte-parole.
De son côté Mme Helen La Lime, la Représentante spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti et cheffe de la Mission des Nations Unis pour l’appui à la Justice en Haïti (Minujusth) « présente ses profondes sympathies aux familles et proches des victimes du tremblement de terre […] et sa solidarité avec le gouvernement et le peuple haïtien pour y faire face » ajoutant « L’équipe des Nations Unies travaille aux côtés des autorités et institutions haïtiennes dans le cadre du systèmes national de gestion des risques et désastres afin d’apporter, si nécessaire, un appui au niveau des évaluations des besoins et de la distribution rapide de l’aide aux sinistrés. »