Décès d’Arthur Garel
Il est parti de sa belle mort ». Voilà une expression que nous utilisons parfois pour désigner une mort douce, au bout de l’âge. Mais personne ne parle de belle mort quand elle implique une noyade, un accident, un suicide, un incendie, une chute mortelle. Autant de drames qui emportent trop tôt et trop brutalement les gens que nous aimons.
Lorsqu’on accompagne un proche atteint d’une grave maladie, le caractère prévisible de sa mort nous prépare à vivre un deuil. Le choc du décès n’en n’est pas moins ébranlant, mais il est en quelque sorte amorti. La mort brutal par noyage un dimanche midi de l’avocat Arthur Garel alors qui allait tout simplement à la pêche avec un bateau loué et un capitaine expérimenté, en a choqué plus d’un….
Alors qu’on est en état de choc, qu’on a du mal à admettre que la terre puisse continuer de tourner, organiser des obsèques devient extrêmement déchirant.
La mort brutale d’Arthur Garel ne laisse pour sa part aucune possibilité de préparation, qu’elle soit psychologique ou matérielle.
Le 3 décembre plus de cinquante personnes amis et gens d’affaire sont venu à son office lui rendre un dernier hommage.
« Certaines personnes ne se pardonnent pas de n’avoir pas dit à l’être disparu à quel point elles l’aimaient. »
Tous ceux qui l’ont connu l’aimait. Il manquera à beaucoup de gens. Il a aidé à ceux qui avaient besoin d’aide et avait aucun regret de le faire. Pour Marcelle Poirier ce fut son ex-mari, son mentor, son associé, son complice depuis plus de vingt ans. Doris Collins espère toujours qu’il va marcher dans le couloir et lui déposer un sandwitch ou un pain à l’ail pour le petit déjeuner !!!
Nos plus sincères condoléances à ses enfants, ses employés et ses amis.