Autant le club est médiocre sur la glace (sauf cette saison), autant les propriétaires des Panthers ont du talent pour fouiller dans les poches des contribuables.
Figurez-vous que le comté de Broward leur accorde, malgré l’opposition de l’industrie touristique, un prêt de $7,7M pour aménager une section Ultra Premium, appelée Club Red, où le prix des fauteuils sera de 20 000$. Rien que ça.
Les hôteliers et restaurateurs sont en beau fusil car ils auraient préféré que les revenus de la taxe sur les chambres d’hôtels servent plutôt à la publicité.
Voyons… Le club n’arrive même pas à occuper toutes ses loges, et peine à remplir le BankAtlantic Center avec des billets à 10$.
Rappelons que les Panthers avaient convaicu le comté de Broward, il y a une quinzaine d’années, d’investir 185 M$ dans la construction de l’aréna en promettant de juteuses répartitions de profits.
Broward a empoché environ $330 000 la première année, mais pas une cenne depuis. Rien. Promesses envolées. Terminé!
Mais pourquoi avancer encore de l’argent si ça ne marche pas? La réponse est simple, sans argent frais, le club pourrait fermer, et Broward doit payer pendant 15 ans encore pour rembourser l’emprunt initial et l’entretien du stade.
Le gros lot
Figurez-vous que la ville de Miami et le comté de Dade se sont engagés à investir $487 de fonds publics dans la construction du nouveau stade des Marlins, dans Little Havana, un projet de $642M. Tout ça sans que les citoyens votent sur le projet! Faut le faire!
Mais ce n’est pas tout! En plus, la ville devra payer une taxe oscillant entre $1,5 et $2 millions pour le garage qu’elle a financé en empruntant $101 millions.
Personne ne l’avait vu venir celle-là. En effet, pour qu’un édifice municipale soit exempt de la taxe, il doit servir exclusivement à des événements publics. Or rien n’est gratuit dans le state des Marlins: baseball, concerts, rodéos, expositions, etc.
Comment expliquer une telle erreur? Ce sont-ils fait endormir par le président Jeffry Loria, le propriétaire des Marlins depuis 2002? On se souvient que Loria et son beau fils, David Samson, exigeaient que les Québécois financent la construction d’un stade pour les Expos au centre-ville de Montréal.
Déçu, ils ont quitté Montréal pour acheter les Marlins. On l’a échappé belle.