Bien souvent, aux États-Unis, les animaux sont mieux protégés que les enfants.
Un enfant peut crever à petit feu durant des années avant que le système le sache, un chien n’a qu’à japper pour ameuter l’opinion publique.
On n’a qu’à visiter le centre Kids In Distress pour se rendre compte que les enfants martyres sont légion dans le sud de la Floride. Des enfants au bras ou à la jambe cassé, brûlés au troisième degré par une mère droguée et alcoolique, battus par un père abusif, drogués par le chum de leur mère, prostitués à 10 ans, drogués par les parents ou tout simplement complètement déboussolés pour le restant de leurs jours.
Avant que ces enfants soient récupérés par les services sociaux, ils ont souvent le temps de mourir à cause de la lenteur et de la lourdeur des services administratifs. Quinze millions d’habitants dans un État pas plus grand que la Gaspésie, c’est du monde.
Le chien n’a qu’à faire wouf wouf et le méchant bourreau est condamné à la prison.
C’est ce qui est arrivé la semaine dernière. Un homme de 58 ans a tué le chien de sa femme parce qu’il croyait que le chien était homosexuel. L’animal avait été opéré mais apparemment, il essayait d’avoir des relations avec un autre chien de la famille.
L’homme a été condamné à six mois de prison pour cruauté envers un animal.
Et on n’invente rien, c’est un fait divers comme tant d’autres. L’histoire se passait à Ocala en Floride en juin.
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