Il y a trente ans, c’était la grosse mode. On retournait vivre à la campagne sous prétexte que l’air y était plus frais, que nos enfants y seraient mieux éduqués que dans les grands centres urbains, que la vie y était beaucoup plus saine. Vivre à la campagne semblait la réponse aux problèmes de pollution, de smog, de violence, de mauvaises influences. C’était le retour aux sources et l’espérance d’une vie meilleure.
On a tous commis une grave erreur.
Selon une enquête menée par le réseau ABC, on retrouverait plus d’adolescents confrontés à des problèmes de drogues dans les milieux ruraux que dans les grands centres urbains. L’enquête, conduite par le National Center on Addiction and Substance à l’Université Colombia, est sérieuse et les résultats atteignent des proportions alarmantes.
Dans une petite ville des États-Unis, 100 % des ados font usage des amphétamines dès l’âge de 13 ans et 50 % sont déjà des adeptes de la cocaïne et du crack. Dans cette même étude, on révèle que des enfants de 9 ans fument leur petit joint de mari régulièrement dans une proportion de 34 %, alors que d’autres empruntent les pilules de papa et maman.
Alarmant comme situation!
Les chercheurs en concluent que les jeunes s’ennuient à la campagne où le rythme de vie est beaucoup plus calme, où les activités sont beaucoup mois nombreuses, où l’éloignement devient un facteur à risque. Nos ados étouffent dans un monde que l’on croyait meilleur. Nos jeunes se droguent parce qu’ils n’ont rien à faire.
Qu’est-ce qu’on fait face à ce phénomène social?
Le gouvernement américain dit réfléchir et se pencher sur la question, mais elle est où la solution? Depuis des années, on lutte contre la drogue dans les grandes villes mais on semble avoir négligé le milieu rural qui serait, selon l’enquête, une véritable fourmilière de jeunes drogués.
Les parents s’inquiètent le gouvernement devra agir.
L’heure est grave. Il faut agir avant qu’il ne soit trop tard, trouver des solutions, proposer de nouvelles avenues, créer un nouvel environnement.
En attendant les grandes réformes, Hillary Clinton a promis un site Web qui répondra aux besoins des ados. Ce site devrait naître dans les mois qui suivent.