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Sandwich et Tapas

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Tapas et Sandwiches
Partout dans le monde, en alimentation et bon goût, la tendance va vers le petit bistro chic, les salons de thé, les desserts de chocolats infusés à la coriandre et au jasmin, de pistache ou de macaron. On délaisse les frites grasses et les gros macaronis pour s’en tenir aux tapas, cette délicieuse formule où le concept entrées et plats de résistance est carrément remplacé par une série de petits plats légers où tous peuvent se servir en même temps. Mais aux Etats-Unis, une chose ne change pas, le goût d’un bon sandwich. Qu’il soit garni de beurre de peanuts, de confiture, d’œufs ou de viandes, il reste le plat favori des Américains. Tout ce qui est wrap et se mange sans ustensiles est l’item numéro un au menu des Américains, qu’ils soient à la maison ou en voyage.

On mange des sandwiches partout avec ou sans croûtes, pain blanc ou brun, par petits ou gros morceaux, pain tranché ou croûté, au lait, aux œufs, rond ou carré, de couleur, intégral, bio, de kamut ou d’épeautre, au fromage, aux noix ou aux olives, tranché ou entier, pains de campagne ou rustique, baguettes, bagels, kaisers, pitas, fougasses… ouf ! Il y en a vraiment pour satisfaire tous les goûts !

Avec tous les condiments et garnitures possibles, lors d’un cocktail dans les jardins de la reine d’Angleterre, au pique-nique annuel de la compagnie, pour le lunch de tous les jours ou encore pour s’éviter de cuisiner trop fort.

C’est bon, c’est rapide, ça ne fait pas trop de vaisselle et tout le monde aime ça. Car soyons honnêtes, il n’y a rien de meilleur qu’on bon sandwich au tomate avec laitue, mayo et bacon. Toasté bien évidemment. Le summum de la gastronomie.

Dans les années 90, pour fidéliser la clientèle, tous les restos se sont mis au diapason et ça, pour tous les repas. Du petit déjeuner au au petit creux de fin de soirée, le sandwich trône en roi et maître sur nos tables. Graduellement, au menu régulier, des hot dogs, pizzas, smoked meat, pastrami et burgers, on a ajouté : tapas, sous-marins, wraps, paninis, tortillas, tacos, tortillas, quesadillas. Le sandwich, c’est une industrie de 121 B$ et 45% du marché provient de McDonald’s, Burger King et Wendy’s selon l’étude effectuée par Packaged Facts. Devant un si beau résultat, le comte de Sandwich doit être bien fier de sa trouvaille.

Car, pour la petite histoire, le sandwich a été inventé Sir John Mongagu. Tout a commencé en 1762, alors qu’un aristocrate, le comte de Sandwich, joueur passionné ne voulait pas quitter la table pour manger. Il ne pouvait, pour rien au monde, arrêter son activité préférée, jouer aux cartes. Il demanda à son cuisinier de lui préparer un repas facile à avaler et bourratif. Son chef a imaginé ceci: une tranche de viande entre deux tranches de pain beurrées. Le tour était joué. Comme cela, il a pu continuer à jouer sans se déranger et sans se salir les doigts ou s’embarrasser d’ustensiles.

La façon de le servir également. On cuisine de plus en plus de sandwiches chauds avec des garnitures de plus en plus sophistiquées.

Les bistros, les terrasses, les salons de thé sont très trendy mais reste que le sandwich est ce qui se mange et vend le plus au monde et que l’idée d’ouvrir une sandwicherie trotte dans la tête de plusieurs jeunes qui désirent se lancer en affaires sous la bannière d’une société reconnue ou pas. L’investissement pour un Subway ou un McDo est de taille, mais avec tous les plats intégrés aux menus déjà existants, le jeu en vaut la chandelle.

Selon l’étude, l’âge moyen des grands amateurs de sandwiches est comme la légende de Tintin, de 7 à 77 ans.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.