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Un long calvaire

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Un long calvaire
L’herbe semble toujours plus verte chez le voisin et on ne s’imagine pas que les Américains ont sensiblement les mêmes problèmes que les Canadiens et pourtant…

Lorsqu’on perd sa job, ce n’est pas uniquement la source habituelle de revenu qui disparaît, mais les relations de travail, les habitudes quotidiennes, la fierté et le sentiment d’être utile. Le chômage est un choc qui affecte tous les aspects d’une vie. Il engendre le stress, la maladie, l’insomnie, l’inquiétude, la frustration, la colère, l’instabilité, la déprime, la perte de confiance en soi, et conduit tout droit à une rupture familiale. L’espoir est tout aussi anéanti que la confiance en soi. Perdre une job, c’est vivre un véritable calvaire.

Et pourtant, depuis des lustres, les gens perdent leur job sans jamais voir venir l’ennemi. Du jour au lendemain, leur vie bascule et sournoisement, la vie n’a plus aucun intérêt. Même au soleil, c’est une période bien difficile à vivre.

En Floride les primes allouées pour l’assuranc-chômage sont bien différentes de chez nous. Non seulement le montant est différent, mais toutes les procédures. Que le salaire soit fixé à 250 000$ ou 25 000$ par année, le jour où on perd une job, le montant de l’assurance chômage reste le même. Le montant maximum alloué à un chômeur est fixé à 275$ par semaine et ce montant est le même depuis les dix dernières années. Alors qu’au Massachusetts, un chômeur peut collecter jusqu’à 600$ par semaine, en Georgie 440$ et à New York 405$, la Floride n’a jamais augmenté le montant de ses prestations malgré le l’augmentation du coût de la vie.

Cette obole explique fort bien comment un jeune ménage peut rapidement perdre sa maison. Si l’un des deux perd sa job et doit retirer de l’assurance chômage en attendant de trouver un autre travail, maison, auto, projets d’avenir et rêves s’envolent en fumée.

C’est vrai que la misère est plus douce écrasé à l’ombre d’un palmier sur la magnifique plage de Fort Lauderdale, mais rien n’empêche que les factures grimpent et qu’on ne sait pas trop quoi faire quand les jobs sont rares. A un moment donné, on se pète la tête sur les murs.

Et les longues périodes de chômage ne donnent pas nécessairement le goût de se prélasser sur une plage…

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.