Les autorités de la République dominicaine ont fait état jeudi de 11 autres décès dans des inondations provoquées par la tempête tropicale Olga, ce qui porte le bilan total à 15 morts dans la Caraïbes.
La grande majorité des victimes ont péri dans la province de Santiago dans le centre e la République dominicaine. Les autorités, craignant l’effondrement d’un barrage, avaient ordonné le déversement de milliards de litres d’eau dans la rivière Yaque. Sept villes ont été inondées. ‘ Nous savons quels dégâts nous allions causer en contre-bas. Nous ne le voulions pas mais nous avons dû le faire’, a déclaré Octavio Rodriguez, un membre de la commission qui a décidé d’ouvrir les vannes.
La tempête serait également à l’origine de deux décès en Haïti et d’un autre à Puerto Rico.
Référence : Haiti en Marche
Le professeur Jean-Vernet Henri, ancien doyen de la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire a été élu à la tête de l’Université d’Etat d’Haïti aux termes des élections tenues le mardi 11 décembre 2007. Le Vice recteur reste à son poste, puisque Wilson Laleau a été réélu Vice-recteur aux affaires académiques et Fritz Deshommes est reconduit comme vice recteur à la recherche.
Avec 25 voix sur 31 exprimées, Jean-Vernet Henri succède à Pierre-Marie Paquiot qui a obtenu seulement 4 voix contre 2 abstentions. Paquiot occupait, depuis 1998, la fonction de recteur de l’UEH après deux mandats consécutifs.
Les élections à l’Université d’Etat d’Haïti se sont déroulées dans des dans l’ordre et la discipline.
Référence : Haiti en Marche
Pour contrecarrer l’anarchie de la circulation de véhicules dans la commune, Mme Claire Lydie Parent au cours d’une conférence de presse le mercredi 12 décembre a annoncé d’importants changements, de concert avec le syndicat des chauffeurs et la Police Nationale d’Haïti.
D’abord les marchandes seront pour la nième fois enlevés des rues de la ville. Pour cela la dernière main a été mise au magnifique Marché de Frères où elles pourront se regrouper dans des conditions plus agréables et surtout plus sécuritaires pour elles.
Ensuite le sens des rues a été changé.
« Interdiction aux passagers de rester debout dans les véhicules de transport public ; défense de laver les voitures dans la rue ; interdiction aux camions transportant des marchandises de transporter en même temps des passagers à l’arrière ; défense d’installer des garages dans les rues ; interdiction aux poids lourds de dix roues transportant du ciment et aux bus de 100 passagers, type Blue Bird, de circuler dans la ville », sont, entre autres, les nouvelles mesures adoptées.
« À partir d’aujourd’hui, tous ceux qui ne respectent pas ces mesures auront à payer des amendes », a averti Claire Lydie Parent.
Concernant la circulation, plusieurs aires de stationnement dont celles de Pétion-Ville/Débrosse, CanapéVert/Centre-ville et Bourdon/ Centre-ville sont désaffectées. Des campagnes de sensibilisation ont été menées pour informer les chauffeurs de ces décisions, a-t-on appris. « Respectez les panneaux, ne circulez pas dans les rues à sens unique [ ] », a-t-elle conseillé, tout en informant que des brigades seront placées pour surveiller les gens qui volent les couvercles des bouches d’égouts.
De son côté, le responsable de la circulation à Pétion-Ville, l’inspecteur principal Monelus Jean Gospel, a indiqué que les camions transportant du sable sont interdits d’accès à la ville. « Dans l’attente d’une décision gouvernementale, ces camions n’auront plus le droit de se garer aux abords de la Place Boyer. Ils resteront à Laboule », a-t-il dit, précisant aussi qu’il ne sera plus possible aux véhicules de transport public de s’arrêter n’importe où. « Nous allons aménager des stations d’arrêts», a poursuivi l’inspecteur de police.
Le circuit Pétion-Ville/CanapéVert empruntera désormais l’avenue Panaméricaine puis la rue Aubran et, enfin, la route du Canapé-Vert.
Le circuit Pétion-Ville/Bourdon, passera par l’avenue Panaméricaine, les rues Clervaux, Pinchinnat, Tête-de-l’Eau, la rue Metellus, puis bifurquera à la rue Ogé pour emprunter la rue Clervaux jusqu’à l’Avenue Panaméricaine.
« Des mesures pareilles ont été déjà prises dans le passé, mais sans grand résultat. Car les gens n’ont pas peur des sanctions qui ne viennent d’ailleurs jamais », souligne Jules, un passager.