17 Octobre:
1806. Assassinat de Jean Jacques Dessalines.
Jean Jacques Dessalines, le héros de l’Indépendance d’Haiti, tomba victime d’un complot fomenté par la coalition des forces politiques d’alors. Ses restes ont été enterrées au cimetière de Ste-Anne. Quelques années plus tard Mme Inginac fit poser une pierre sur sa tombe avec cette simple inscription ‘Ci-Gît Dessalines, mort à 48 ans’. Pendant un certain temps, il fut même interdit de prononcer son nom en Haiti. (Voir: Savez-vous que…: Octobre 2002)
1902.- Fin de la guerre civile.
Avec la publication de la fin de la guerre civile qui ravageait le pays depuis le 22 Juillet, Port-au-Prince s’abandonna à des réjouissances populaires.
19 Octobre:
1888. Décès Lysius Félicité Salomon.
Président d’Haiti du 23 Octobre 1879 au 10 Août 1888, Salomon dut abandonner le pouvoir à la suite d’une insurrection organisée par Seïde Thélémaque, récupérée par l’ancien président Boisrond Canal (10 Août). Il se réfugia en France où il rendit l’âme.
20 Octobre:
1974. Décès de l’ancien président Elie Lescot.
Voir: 9 décembre 1883.
Le président René Préval a émis ce 17 octobre l’idée d’une profonde réforme de la constitution haïtienne et a proposé la mise en place d’un groupe d’experts haïtiens et étrangers en vue d’explorer des formules appropriées, l’actuelle constitution étant, selon le chef de l’État, « source d’instabilité ».
Dans un discours prononcé au palais présidentiel à l’occasion de la célébration du 201e anniversaire de l’assassinat du fondateur de la République d’Haïti, Jean-Jacques Dessalines, Préval considère la constitution de 1987 comme une « grande source d’instabilité pour l’avenir du pays ».
Selon le président, le peuple haïtien a voté cette constitution pour barrer la route à toute résurgence de la dictature. La loi mère est « une bonne arme pour déstabiliser les dictatures ( ), mais est-elle appropriée pour stabiliser la démocratie », s’interroge Préval.
Il identifie un ensemble de contradictions ou de déséquilibres contenus dans l’actuelle constitution, suivant un rapport fourni par une commission présidentielle d’experts. Parmi les anomalies mentionnées par le chef de l’État, figure le fait que le président nomme un premier ministre mais ne peut en aucun cas le révoquer. Cette constitution « lie les mains du président », estime Préval.
Le président met également en relief la périodicité rapprochée (chaque 2 ans) des élections en Haïti, plaidant implicitement en faveur de compétitions électorales générales tous les 5 ans. Selon lui, une telle formule permettra de dépenser moins d’argent, de réduire les possibilités de tension et la dépendance d’Haiti en matière de sécurité et d’aide internationale.
« Beaucoup de personnes pensent que la constitution est un problème », soutient le président, qui assure que ses réflexions ne sont pas sous-tendues par une volonté de rester au pouvoir au-delà de février 2011, date de la fin de son mandat.
Par ailleurs, se référant à l’histoire d’Haïti, Préval souligne que « tous les malheurs que nous vivons aujourd’hui sont causés par l’instabilité politique, qui commença au Pont rouge (lieu de l’assassinat de Dessalines le 17 octobre 1806) et qui ne nous a pas laissé le temps de construire le pays ».
Préval déclare qu’Haiti est en « deuil » et « souffre beaucoup » à cause de l’assassinat de Dessalines et des morts et dommages occasionnés par les récentes inondations qui ont frappé plusieurs régions du pays. Il adresse ses condoléances aux familles des victimes, évaluées à 37 morts selon un dernier bilan partiel.
Le chef de l’État félicite les forces politiques présentes sur le terrain pour leur apport au maintien d’une stabilité politique « fragile », suite aux « désordres armés » des 3 dernières années. Ses félicitations vont également au peuple haïtien pour sa « patience », malgré ses « souffrances ».
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