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National Enquirer – Grosse chicane

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Chicane de famille
Un parfum de scandale juteux comme on en retrouve uniquement dans la noble et richissime société du Palm Beach County où tout le monde nage dans les millions et où chacun s’occupe de bonnes œuvres pour réduire leur taux d’imposition. L’histoire se passe à Delray Beach à l’ombre de la cossue résidence de Loïs Pope, veuve de Generoso Pope, fondateur du magazine National Enquirer., et de son fils de 39 ans, un enfant gâté qui restera éternellement l’insatisfait de la famille.

Quand Generoso, fils d’un immigrant italien établi à New York fonda son journal, il était sévère. Malgré tout ce qu’on raconte dans sa publication, quand Generoso vivait, aucune nouvelle ne paraissait sans avoir été soigneusement vérifiée. Ca n’a pas empêché les Frank Sinatra de ce monde de l’actionner pour 20 M$, mais en principe, tout était vérifié et, avec un tirage frôlant les six millions de lecteurs par semaine, il ne faisait pas pitié. Il faisait même l’envie de son plus féroce concurrent, le magnat de la presse William Randolph Hearst, le Péladeau des Etats-Unis. Décédé depuis fort longtemps, sa veuve dirige l’empire de 412 M$ avec une main de fer. Pour s’éviter bien des problèmes avec les syndicats, Lois donne les meilleurs salaires en Amérique du Nord. Personne n’a envie de partir. Même pas son grand fils de 39 ans, un enfant gâté qu’elle poursuit en justice pour 20 M$.

Paul Pope n’a jamais travaillé. Il s’est toujours grassement fait vivre pas ses parents et présente des comptes de dépenses astronomiques tous les mois pour ses remboursements. Et c’est justement à la suite d’une revision des comptes que la chicane a éclaté. Lois déclare ne pas pouvoir comprendre que son fils présente une facture de 45 000$ par mois. Dans ce monde où la démesure est reine, Paul paie 1000$ par mois pour un valet qui promène le chien tous les matins, 1500$ en buanderie, 1000$ de nourriture pour ses animaux, 5000$ pour le restaurant, 7 000$ d’argent de poche, 5 000$ pour la maintenance du bateau et il n’a toujours pas allumé sa première cigarette, bu le premier apéro de la journée ou trouvé une place pour coucher. Grosso modo, Paul réclame 73 000$ par mois d’allocation pour vivre selon son rythme.

Maman trouve que c’est un peu trop et que fiston devrait baisser pavillon. Il refuse, il réclame une nouvelle Bentley en plus de son allocation mensuelle. Entre temps, elle lui a donné beaucoup d’argent pour des condos, bateaux, voitures et vêtements. Paul ne porte que du Armani.

Loïs ne veut plus rien savoir. Elle veut que son fils rembourse les prêts qu’elle lui a accordés mais il prétend que ce sont des cadeaux qu’elle lui a offerts et qu’elle lui offrait tout ça pour faire diminuer ses impôts. Elle le poursuit en justice et lui conseille de se trouver une job. Elle le poursuit prétendant qu’il a toujours bien vécu et que l’argent reçu en sus n’était pas un cadeau.

Elle devait également payer ses frais d’avocat pour son divorce et la bataille en règle avec les avocats pour qu’il obtienne la garde légale de son fils de 4 ans. Loïs n’a rien fait. Elle a son gros voyage de ce grand parasite.

‘an dernier pour se venger de sa mère, Paul a écrit un livre. Le National Enquirer, leur propre journal, a même passé quelques extraits. Il croyait sincèrement s’attirer la sympathie de sa mère, or c’est le contraire qui s’est produit. Elle a retenu les services de bons avocats et fesse dans le tas.

L’issue de cette chicane familiale est encore inconnue de tous, mais Loïs, 74 ans, n’a pas du tout l’intention de céder aux caprices d’un fils ingrat qui n’a jamais été capable de lever le petit doigt pour gagner sa vie.

A voir leur publication régulièrement au supermarché, on ne croirait jamais que la famille vit des gros drames. Il n’y a que chez les riches et célèbres qu’on se bat à coups de millions…La première photo est celle de Loïs et Paul en des temps plus heureux.




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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.