Tristesse et désolation
Un énorme coup de vent, un réveil brutal, un rêve qui tourne au cauchemar, une maison effondrée comme un château de cartes, des voisins qui n’ont pas résisté à la tempête, une vie détruite. Voilà ce qui est arrivé aux résidents des comtée Volusia, Sumter, Lake et Seminole durant la nuit de jeudi à vendredi 2 février. Certaines maisons ont été arrachées de leurs fondations tandis que de nombreuses toitures étaient emportées par la violence des vents.
Personne ne s’y attendait. A 3 heures, tout le monde dormait à poing fermé. On s’est couché heureux, on s’est réveillé avant l’aube avec la peur au ventre, le cur en compote, l’estomac noué, la tête aussi éclatée que la maison. La tornade frappait et emportait avec elle, une vingtaine de morts, des centaines de maisons. Elle détruisait à jamais, les rêves et les ambitions des sinistrés. Quelques heures plus tard, en constatant les dégats, le gouverneur de la Floride, Charles Crist décrétait l’état d’urgence et mobilisait ses équipes : apporter du secours au plus vite et fouiller les décombres à la recherche d’éventuels cadavres.
Rien de réjouissant ! Il faudra plusieurs jours avant d’établir un bilan définitif. Une huit de 80 M$ de dollars.
La belle maison de 350 000$ n’est plus là. Pas plus que le mobile home, l’église, les véhicules, l’école, la salle communautaire, les commerces et autres bâtiments. A Lady Lake, là où les tornades ont frappé le plus violemment, certains citoyens n’ont plus rien. Même pas un petit bonheur pour se consoler.
Rien. Pas plus que les arbres, les fleurs, les jardins, les meubles, les vêtements. C’est la désolation totale, l’envie de tout abandonner, le découragement, la peine, la frustration. Ils ont travaillé toute une vie pour se bâtir du solide et vivre heureux et le coup de vent ou coup du sort a tout détruit. C’est le centre de la Floride qui a été frappé, des villes et un peu plus, c’était Disneyworld qui y passait. Les tornades se situaient à 80 km au nord d’Orlando. Lady Lake est presque devenue une ville fantôme. Même la visite du président Bush n’a pas réussi à apaiser la peur etla douleur des citoyens.
Autoroute fermée, quelque 25 000 citoyens privés d’électricité, l’évacuation. Et le pillage qui commençait dès que le calme est revenu. Parce que c’est toujours comme ça. On profite du malheur des uns pour les voler. Ne serait-ce qu’une livre de beurre ou un teeshirt troué.
Les recherches se poursuivront durant plusieurs jours. Pour le gouverneur Charlie Crist, il n’est pas question de laisser ces citoyens abandonnés à leur sort. Les services d’aide sont sur pied.
Février est le mois du cur, le mois de la St-Valentin. Les Floridiens ne souhaitaient pas autant d’amour de la nature. A vrai dire, ils se seraient bien passé de ces bourrasques
Miami Beach P.Q.
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