Je sais que la cigarette tue, je sais que je devrais écraser. Pas plus intelligente, j’arrive difficilement à me passer de mes cigarettes. Comme si elles faisaient partie de ma vie, comme si elles étaient mes amies les plus fidèles de la terre.
Arrêter n’est pas facile. C’est même très dur.
Si vous avez déjà tenté l’expérience, vous savez qu’il est très difficile de se départir de cette mauvaise habitude.
À chaque bouffée de cigarette, la nicotine se rend au cerveau en sept secondes seulement. Cette substance, qui me donne une sensation agréable provisoire, crée la dépendance. Ainsi, lorsque l’envie de fumer me prend, c’est mon corps qui ressent un besoin physique de nicotine. Cette dépendance est très difficile à combattre.
À chaque bouffée de cigarette, j’effectue le même mouvement, le main à bouche. Si je tire dix bouffées par cigarette et que je fume un paquet par jour, je fais la même chose 250 fois par jour ou 90 000 fois par année. Pas facile de cesser d’effectuer ce comportement, qui pour moi, est devenu aussi machinal que de marcher, boire,écrire ou manger.
Après, pendant, avant un repas, dans un 5 à 7 entre collègues ou simplement au lever du lit avec mon Internet et mon café, j’ai adopté la maudite habitude de m’allumer allumer une cigarette.
Je suis conditionnée. Je fume trop, je suis folle.
Écrase, tu vas crever… c’est ce que je me répète tous les jours et, pas plus intelligente, je n’ai pas encore écrasé. Pourquoi?
Sûrement que je manque de guts. Moi qui suis une fille très tenace, je manque de volonté face à ma plus fidèle ennemie. Je l’aime et je tiens à elle comme si elle était nécessaire à ma survie alors qu’au fond, elle me déteste à mort et veut me tuer.
Cette fois, je vais faire comme tout le monde et utiliser des produits qui m’aideront à écraser et l’habitude et la cigarette.
Donnez-moi, Seigneur, la volonté d’arrêter sans engraisser d’un quart d’once, sans grimper dans les rideaux, dans le calme et la sérénité…
Oui oui, je le sais que j’ai écrit sensiblement la même chose l’année dernière, mais disons que nous sommes de retour à la case départ ;-))