Un texte de Michel Séguin
Il est vrai que les Américains remportent la palme des superlatifs sur ce qui est long et gros, laid et beau, de superficiel et d’exceptionnel, de scandaleux et d’ingénieux.
Je remarque toutefois que ceux qui critiquent le plus sont souvent très éloignés des États-Unis. Un paradoxe qui s’explique par la différence entre la perception et la réalité.
En effet, le citoyen moyen ne correspond pas à l’image projetée par la télé et le cinéma.
En Floride,à partir de décembre, on peut voir et analyser un grand choix d’Américains en vacances: colorés Californiens, cowboys du Midwest et du Texas, les Américains du Nord-Est, New-yorkais ou Néo-Anglais du Massachussett, de Illinois et j’en passe… Et croyez-moi , à part leur différence en style, nous ressemblent passablement.
Ce que j’admire de l’Américain moyen, c’est son enthousiasme dans ses échanges avec autrui, le matin avec leurs « Good Morning » sincères et joviaux qui me laissent maintes fois croire à l’avenir…