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14 Juillet 2005
  • Promesse du Président Préval
  • Fermeture de la succursale de la BNC au Cap-Haitien
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    Je me souviens

    14 Juillet:
    2005. 1 an depuis l’assassinat de Jacques Roche, critique littéraire et chef de la rubrique culturelle du quotidien Le Matin.
    Promesse du Président Préval

    (AHP) : Forum de la diaspora: tout sera fait pour reconnaitre aux haïtiens de la diaspora leur vrai statut, a promis le président Préval

    Le président du comité organisateur du forum de la diaspora qui s’est ouvert mercredi à Port-au-Prince, le Dr Daniel Faustin, a souligné lundi que tout haïtien est un haïtien qu’il vive en haïti ou dans la diaspora.

    Il a souligné que la diaspora haïtienne se compose de pères et mères de famille qui ont laissé leur pays en quête d’opportunité pour pourvoir aux besoins de leurs enfants, d’étudiants qui cherchent à accumuler des compétences pour pouvoir un jour être utiles à leur pays, et de citoyens qui ont laissé leur pays pour échapper aux persécution politiques.

    Daniel Faustin a plaidé ainsi en faveur de l’amendement de la constitution qui permettra aux haïtiens vivant à l’étranger de jouir de leurs droits civiques et politiques sans aucune forme de contrainte.

    A l’ère de la mondialisation, Haïti doit ouvrir ses portes aux possibilités en éducation, en recherches, en développement urbain et en émancipation sociale, a lancé M. Faustin, soulignant que le pays a besoin de l’apport de la diaspora haïtienne.

    L’ambasadrice américaine Janet A. Sanderson présente au moment du lancement du forum, a salué l’initiative et estimé que la communauté haïtienne des Etats-Unis doit pouvoir jouer pleinement sa partition dans la reconstruction d’Haïti, vu son importance dans le développement de ce pays..

    ‘Les haïtiens vivant à l’étranger notamment aux Etats-Unis n’effectuent pas uniquement des tranferts d’argent en Haïti mais oeuvrent également à la construction de centres de santé et des écoles, en faisant des dons aux organisations de charité’, a souligné l’ambassadrice qui en a profité pour réitérer la détermination de son gouvernement à appuyer les autorités haïtiennes dans leurs efforts visant à sortir Haïti de l’impasse.

    Elle a rappelé que l’aide des Etats-Unis à Haïti au cours de cette année fiscale est évaluée à plus de 500 millions de dollars.

    Pour l’ambassadeur du Canada en Haïti, Claude Boucher, le forum de la diaspora est d’autant plus opportun qu’Haïti est aujourd’hui dirigé par un président élu et un premier ministre dont l’ambitieux programme de gouvernement a reçu l’appui unanime du parlement haïtien.

    Il a estimé que la diaspora haïtienne a une responsabilité très considérable dans la conjoncture actuelle et réitéré la volonté de son gouvernement de soutenir les efforts du gouvernement haïtien visant à améliorer les conditions de vie de la population.

    Fermeture de la succursale de la BNC au Cap-Haitien

    (AHP) : Fermeture de la succursale de la BNC au Cap-Haitien en rapport avec un scandale financier éclaté dans cette banque sous le régime intérimaire.

    Les autorités judiciaires du Cap-haitien ont apposé des scellés ce jeudi sur la surccursale de la Banque nationale de crédit de la 2ème ville du pays, en raison d’un grave scandale financier éclaté en 2004.

    Près de 2 millions de dollars américains déposés dans cette banque par des commercants pour l’acquision de stocks de riz, avaient disparu dans des conditions mystérieuses, sous le régime intérimaire sans que les responsables n’aient fourni la moindre explication.

    Bien qu’une décision judiciaire ait éte prise en faveur des commerçants, les responsables locaux de la banque n’avaient avancé aucune date pour donner ou le riz ou l’argent aux victines.

    Les scellés ont été apposés par le juge de paix du Cap-haïtien, Wilfrid Thélus au moment où des clients effectuaient des transactions.

    Les clients ont exprimé leurs frustrations et fait pression sur les responsables de la BNC pour qu’ils rendent les fonds disparus.

    Les autorités judicaires avaient déjà procédé en novembre 2004, à la fermeture de cette banque, mais le ministre de la justice de l’époque, Berbard Gousse, s’était rendu en personne au Cap-Haïtien pour arracher les scellés et rouvrir les portes de la banque, une décision qui avait provoqué la colère des commerçants.