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Marc Paul, un homme fidèle

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Marc Paul, un homme fidèle

Marc Paul, un homme fidèle un doux souvenir avril 2006

Des artistes québécois qui auront évolué en Floride depuis ces quelque trente dernières années, Marc Paul s’avère le dinosaure. Car le voici encore actif à Sunny Isles, franchissant une vingt-cinquième saison de bons et loyaux services. Particulièrement à ceux de Marie-Paule Galarneau, ci-devant gérante des bars et de la salle de spectacles au motel Thunderbird de la Collins Avenue.

C’est là où nous trouvons l’artiste originaire de Berthieville : au The Bird Cage animé par Carmen Boivin, pendant les « heures joyeuses », et aussi dans le restaurant Montreal Bar B.Q. du même endroit, en soirée.

Nous l’y avons rencontré à la terrasse extérieure, pour un brin de jasette.
À Berthieville, Marc Paul avait nul autre que le réputé coureur automobile Gilles Villeneuve comme trompettiste accompagnateur. Mais celui qui allait devenir un musicien-chanteur chevronné acquis le goût de la musique quand son père, joueur d’harmonica, lui acheta un accordéon. « C’était mon idole », dira Marc de son paternel.

Les années passant, Marc Paul eut le temps d’ouvrir un magasin de musique, de se faire professeur musical, de jouer à La Cravate blanche de Claude Blanchard (St-Sulpice), notamment. Un peu de gloire l’attendait en 1982, quand il contribua musicalement, sur des paroles de Marie-Thérèse Paillé au « hit » de Nancy Martinez, la pièce disco I Can’t Believe, en 1982.

L’aventure floridienne débuta deux ans plus tard, lorsque le regretté musicien Claude Charron lui logea un appel :
« Marc, nous aurions une possibilité d’engagement pour toi au Hawaian Isle, ça t’intéresse ? » Pile ou face, l’un ou l’autre, Marc a répondu : « J’y vais ».

Ainsi, Marc Paul débuta dans la boite Le Rendez-Vous du Hawaian Isle, des gérants André et Nicole Deschênes. Le permis d’alcool appartenait à un Gino D’Arpino, le grand manitou de l’époque sur la beach :.
« Le pire boss pour lequel je n’aie jamais travaillé, il ne connaissait rien en musique. Mais il était droit. Il m’a fait vivre », confie sympathiquement Marc Paul de celui qui nous a quittés en 1999, pour laisser les rênes à sa complice de toujours, Marie-Paule Galarneau.

Au Best Western, au Alta Vista, en passant par des soirées La Rigolade avec Ricky Mason, Marc Paul s’acheminait vers le Thunderbird où Marie l’accueille tous les hivers. Les deux auront démontré une fidélité remarquable l’un à l’autre.


Sur la photo, Marc Paul (à droite) en compagnie de son compagnon chanteur et musicien Pierre Poirier, dans la salle Bar.B.Q. du Thunderbird