Le gouvernement Trudeau invite maintenant ses agents frontaliers à faire preuve de clémence envers les Canadiens n’ayant pas dûment utilisé l’application ArriveCan pour planifier leur retour au pays.
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré qu’il avait demandé aux autorités frontalières d’autoriser les voyageurs à fournir leurs informations de voyage à la frontière s’ils avaient oublié ou n’avaient pas pu utiliser l’application ArriveCAN du gouvernement.
Jusqu’à présent, toute personne qui souhaitait arriver au Canada devait inscrire les détails de son voyage dans l’application sous peine de se voir refuser l’embarquement si elle voyageait par avion ou en train, ou d’être soumise à une quarantaine de deux semaines à son arrivée.
L’application recueille des informations sur l’endroit où le voyageur est allé, le but de son voyage, ses coordonnées, ses informations de vaccination, les résultats des tests de dépistage de la COVID-19 avant le voyage et son plan de quarantaine une fois au Canada.
La porte-parole conservatrice en matière de sécurité publique, Raquel Dancho, a déclaré que les députés avaient reçu des centaines de plaintes au sujet de cette politique, notamment sur le fait que l’application était inaccessible et peu fiable.
Le ministre Mendicino affirme que le gouvernement n’hésitera jamais à mettre en place des mesures pour protéger les Canadiens à la frontière, en particulier à la lumière de l’émergence du nouveau variant Omicron.
Il affirme avoir demandé à l’Agence des services frontaliers du Canada d’accorder aux voyageurs la possibilité de donner leurs informations en personne à la place.
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