Un «amoureux de Québec», un collègue apprécié de tous et «l’homme le plus souriant du monde entier»: c’est ainsi que collègues et amis décrivent le directeur des communications du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), François Duchesne, qui a perdu la vie lors de l’attaque meurtrière dans le Vieux-Québec.
L’homme le plus positif du monde
Le musée réagira officiellement lundi en journée, mais des collègues de M. Duchesne ont témoigné leur affection pour l’homme parti dans de terribles circonstances.
«C’est l’homme le plus positif et souriant du monde entier… Le choc est vraiment grand», souligne pour sa part Marie-Hélène Raymond, coordonnatrice de la stratégie numérique au musée.
L’attachée de presse Julie Morin, qui l’a côtoyé dans sa vie professionnelle, affirme que c’était un «être d’exception». «Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi positif. Il était tellement fier de travailler au Musée. C’est une super personne qui ne méritait pas de partir comme ça», témoigne-t-elle des sanglots dans la voix.
«C’était un amoureux de sa ville. Il l’aimait, il la trouvait tellement belle. Il aimait la parcourir et prendre de magnifiques photos», ajoute-t-elle.
François Duchesne, 56 ans, était un homme impliqué dans sa communauté. Il était membre du conseil d’administration de la Société de développement commercial (SDC) du quartier Montcalm, et membre de l’organisation Nez rouge depuis près de deux décennies.
Le fondateur de Nez rouge, Jean-Marie de Koninck, n’avait que de bons mots pour M. Duchesne. Il le décrit comme un «vent de fraîcheur», très apprécié de ses collègues et un pilier de Nez rouge. «C’était quelqu’un de très engagé, une personne positive et souriante», souligne-t-il.
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CHARLES LECAVALIER, Le journal de Québec