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Adieu Ginou

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Ginette Oriol

Birth Date & Death Date
April 6th, 1956 – November 25th, 2013

Obituary:
Oriol – Ginnette Oriol, age 57 of Loganville, GA passed away Monday, November 25, 2013.
A Memorial Mass will be held 11:00AM, Monday, December 2, 2013 at St. Lawrence Catholic Church in Lawrenceville, GA.

She is survived by her mother, Margot Oriol, Father, Christian Oriol, a Brother, David Oriol, and a host of extended family and friends

A visitation with a catholic vigil service will be held from 4 – 7 PM Saturday, November 30, 2013. at Tim Stewart Funeral Home 2246 Wisteria Drive Snellville, GA 30078. 770-872-0187.

Services:
11:00AM at St. Lawrence Catholic Church on Monday, December 2nd, 2013 (map/driving directions)
Please sign the online guest book at stewartfh.reachlocal.net


L’excellente chanteuse Ginou Oriol, une des plus grandes chanteuses de smooth-jazz surnommée la diva du jazz n’est plus.
 

Ginou, un ange parti beaucoup trop tôt !

C’est avec consternation et une profonde tristesse que j’ai appris la nouvelle hier soir, 25 novembre, du décès de ma très chère amie Ginou Oriol.

Une voix unique à donner des grands frissons dans le dos. Une voix qui ressemblait étrangement à celle de Mahala Jackson. Grande dame de la scène, Ginou a performé au Fontainebleau Hilton, Miami Beach; Miami’s M Ensemble Theâtre Company; New Jersey Performing Arts Center; Broward Performing Arts Center; Capitol Hill, Washington, D.C.; Performing Arts Center, Maryland.

Ginou Oriol l’une des rares voix de la musique haïtienne du jazz qui s’adaptait parfaitement bien à des différents registres: opéra, gospel et surtout jazz pour lesquels elle a eu tant d’amour.


Sur scène ou entre ami, Ginou ne cachait jamais son talent d’artiste, c’était toujours un grand moment de joie, d’authenticité et de partage !

Depuis l’âge de 9 ans, elle a eu l’habitude d’écouter les airs immortels des divas de jazz américain, Sarah Vaughan et ELLa Fritz Gerald. Détentrice d’une maîtrise en théâtre et en histoire, elle a commencé à étudier l’opéra vers l’âge de 6 ou 7 ans. Elle a dû abandonner par la suite pour embrasser le gospel et le jazz.

Ginou Oriol est l’auteur du CD ‘Under a spell’ réalisé au Japon en 1998 qui a pu percer le cœur des mélomanes. La diva du jazz d’origine haïtienne travaillait pour la sortie d’un deuxième CD et la réalisation de jingles pour la télévision et des ambitieux projets pour l’année 2014.

Ginou Oriol est Née à Chicago de parents haïtiens, ces derniers l’envoient en Haïti à l’âge de dix mois, plus précisément au Cap-Haïtien. Elle me parlait souvent de sa maison au bord de mer au Cap-Haïtien, de l’arôme du café, de ses peccadilles enfantines. Lorsqu’elle était enfant, ce qui l’avait surtout marquée, c’étaient les sons. « Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été intriguée par les sons. À l’âge de trois ans, j’écoutais attentivement les gens qui chantaient de loin ainsi que le chant des oiseaux. »

Ses seules vraies passions : les animaux et la musique. La première voix féminine qui réveillera en elle ses talents de chanteuse, c’est celle de Marta Jean-Claude à travers la chanson Kouzen. C’est ce qui explique également son penchant pour la musique folklorique haïtienne. Quant à son attachement pour le jazz, il vient de ses parents qui jouaient chaque soir un disque de jazz surtout les compositions des Noirs américains. Le konpa ne la laissait pas non plus indifférente. Même quand elle lui reproche le manque de dynamisme qui caractérise ce rythme musical. Avec Ginou j’ai appris a connaitre le konpa haïtiens à Miami. Djakout Mizik, Nu Look, System Band, Tabou Combo, Skah Shah était ses groupes préférés.

En Floride Ginou Oriol chantait au restaurant Tap Tap à South Beach, avec ses musiciens Manno Charlemagne, Jean François Damas, guitariste, et Jocelyn E. Gourdet, saxophoniste, des moments absolument magique, qu’on oubliera jamais.

Le 12 octobre 2007, Ginou venait pour la 1ere fois au Québec, « Haïti et rythmes du monde en vedette »
Pendant une heure et demie ou presque, Ginou a passé en revue une partie du répertoire folklorique haïtien. De Latibonit à Kouzen qui figure sur son album Under a spell en passant par Yoyo (Tradition), Damballa, Ginou n’a eu de cesse de créer la magie, d’inventer et de réinventer l’imaginaire haïtien usant de sa voix envoûtante et aussi d’une belle présence sur scène.

« Elle reviendra
Ayiti chérie, le groupe organisateur de la soirée, promet qu’elle reviendra. Plusieurs producteurs québécois présents dans la salle promettent aussi de la faire revenir. Au festival de jazz de Montréal, pourquoi pas. En attendant, Ginou prépare un album dont la date de sortie n’est pas encore annoncée. »

Le rêve de Ginou était de chanter au festival de Jazz de Montréal, rêve inachevé.
De son album trois chansons fut enregistrées à New York, elle devait faire la quatrième le mois prochain…
Ginou n’a pas eu le temps d’accomplir ses rêves et ses projets.

Tout au long de sa carriere, Ginou n’a eu de cesse de créer la magie, d’inventer et de réinventer l’imaginaire haïtien usant de sa voix envoûtante et aussi d’une belle présence sur scène.


Pour moi et pour mon mari, ses meilleures interprétations furent incontestablement Summertime et de My funny Valentine.
 


Pour Cristina Falcone , Yoyo (Tradition) et Kouzen.

C’est Kapi « Yvon André » de Tabou Combo qui m’avait présenté Ginou, il y a 20 ans, c’est Kapi qui m’annonçait sa mort.
En photo Kapi et son épouse Renée.
Toutes nos sincères condoléances à sa maman Margot, son papa Christian, son frère David, à toute la famille, amis et à toute la communauté Haïtienne.
Adieu Ginou

Vous pouvez signer signez le livre d’or en ligne de Ginou Oriol

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