Haïti Boat people USA :
L’archevêque de Miami Dade County, Mgr. John Favalora, a encouragé le samedi 21 avril les Haïtiens à poursuivre la mobilisation pour obtenir la libération des réfugiés (arrivés le 28 mars 2007 à bord d’une embarcation de fortune à Hallandale) et un statut temporaire (TPS, en anglais) pour ceux qui sont menacés d’expulsion du territoire américain, a constaté le correspondant d’AlterPresse en Floride.
‘Les Haïtiens doivent maintenir la mobilisation jusqu’à la libération de ces personnes’, a lancé le responsable religieux, qui s’exprimait à l’occasion des funérailles du jeune Lifaite Lully, décédé lors de l’arrivée du navire.
Mgr. Favalora indique avoir rencontré, le vendredi 20 avril, les autorités de Homeland security autour de ce dossier.
Les funérailles de Lifaite Lully se sont déroulées au quartier Little Haiti le 21 avril, dans une église « Notre Dame d’Haïti » bondée de fidèles.
La cérémonie a eu lieu en présence d’officiels haitiano-américains, du consul général d’Haïti et de la mère du défunt, à qui a été fourni un visa humanitaire pour pouvoir assister aux funérailles.
par Patrick Eliancy
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Avec douze candidats, aucun ne pouvait atteindre au premier tour la majorité absolue requise. Comme le laissaient présager les sondages, le second tour opposera, le 6 mai 2007, la droite à la gauche. Nicolas Sarkozy, conservateur et libéral (31%) apparaît favori face à Ségolène Royal, socialiste et plus redistributrice (26%). Elle peut compter au second tour sur le soutien des candidats anti-libéraux (10%) tandis que Sarkozy recueillera l’essentiel des voix des courants xénophobes en baisse (12%). On ne pouvait imaginer participation plus élevée : 85%, un record de civisme ! C’est dire que les 18% du candidat centriste, François Bayrou, seront décisifs.
Choc de programmes et, plus encore, différence de charismes et de personnalités pour deux quinquagénaires.
Sans employer le mot, Ségolène se place dans la tradition social-démocrate. Un ordre plus juste, davantage pour les prestations versées aux plus démunis, un système de protection sociale de haut niveau pour tous, le maintien des services publics, moins de cadeaux fiscaux Ce qu’elle appelle le donnant-donnant : des droits nouveaux qui vont avec des devoirs nouveaux, pour lutter contre l’assistanat. Surtout, l’éducation, la formation pour tous, l’égalité réelle, moyen de lutte contre tous les racismes et les communautarismes. Pour couronner le tout, elle propose une réforme de la constitution dans le sens de plus de démocratie participative. Ses électeurs : les classes moyennes salariées et diplômées, davantage de jeunes, de femmes et de « minorités visibles ».
Par Christophe Wargny
Ref: AlterPresse le 23 avril 2007