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Fortunes diverses à Sunny Isles

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Comme plusieurs l’ont exprimé tout au long de ce reportage-documentaire, ce sont des oranges qui poussent dans les arbres en Floride, pas des dollars. Il fallait donc travailler dur, avec opiniâtreté et avoir de la chance. Cela n’a pas été donné à tous et certains qui auraient mieux mérité ont dû baisser pavillon. Aussi, il y a eu d’étranges revers.

La Floride a certes été profitable à ce grand constructeur Lauris Boulanger, comme au couple Pauline Grenier/Jacques Carrier, comme à d’autres qui y gagnent encore leur vie, les Roberge, Martineau, Galarneau, Doré et autres encore, de Sunny Isles.

Jean Boisvert
L’homme d’affaires Jean Boisvert a enregistré un gain de 8 millions de dollars par-dessus un investissement de 10 millions, en achetant une partie des Winston Towers et en revendant, en condominiums, chacune des unités. Somme toute, plusieurs en ont profité :
« Nous avons vendu la majorité des unités à des Québécois et ils ont tous réalisé une bonne affaire » de nous exprimer avec conviction celui a toujours une résidence floridienne. En plus d’un parc immobilier dans le même État.

Le succès des Winston Towers (287 condominiums) s’est réalisé en pas plus de quatre ans.
Comme les tours profitent bien à Jean Boisvert, lui son fils et sa fille –ils ont été préparés en conséquence par des études spécialisées-, les trois possèdent entre autres quatre tours d’habitation à Trois-Rivières.

Marcel Salvail
Marcel, dit Le Chinois, Salvail a bien profité de son restaurant Le Starting Point, à Hollywood. La chance ne l’a pas suivi à Sunny Isles. En effet, son restaurant-bar et salle de spectacles Le Spot n’aura pas duré le temps des oranges.

Pourtant, tous les ingrédients de la réussite semblaient présents. On allait même quérir amis et invités aux aérogares pour les amener directement dans l’antre du plaisir.

Mais, un peu comme André Robert au Sahara, Salvail a eu maille à partir avec les propriétaires.
Le malheur de l’un faisant le plaisir des autres, Marcel Salvail est demeuré un assidu de Sunny Isles et il a dépensé beaucoup, beaucoup de sous dans les divers bars et restaurants de son choix.

Danielle D’Arcy
Voilà une femme dont le destin prend des allures bizarres. Cette conjointe de Johnny Farago, qui est décédé pratiquement dans ses bras, a dirigé autant de bars et dancings à Sunny Isles, qu’il y en a qui ont été fermés pour différentes raisons alors qu’elle s’y trouvait encore.

« Ce qui fera dire à Danielle : « Toutes les places où je suis passée, je les ai fermées. »
Presque toujours, elle a suivi sa mère, Marie-Paule Galarneau, soit depuis l’âge de 13 ans alors qu’elle travaillait pour elle au Vicomte de Laval.

Gérante au Doral de Miami Beach (« J’avais un gros salaire, jamais eu ça dans ma vie ») et en instance de divorce, elle rencontre Johnny au Rendez-Vous du Hawiian Isle lors d’un remplacement de barmaid (pour Marie encore). Les deux se trouvaient en instance de divorce.

Danielle quitte donc son emploi au Doral pour suivre son amoureux au Québec l’été en Floride l’hiver. Une union qui durera 12 ans, soit jusqu’au décès subit du chanteur, en juillet 1997.
Une année plus tard, Marie lui confie la salle de danse du Caroussel, on va démolir bientôt.
En 1999, Marie a des vues vers le Thunderbird et donne à sa fille la concession de la salle à manger et du pool bar du Surf Vista Best Western. On dynamite l’endroit l’année suivante et ça devient le Trump Ocean Grande.

Qu’à cela ne tienne, en 2001, Danielle devient gérante du Kendal (Thunderbird) pour sa mère. Soit le jour même du décès de Gino D’Arpino, le partenaire et mentor de Marie.
LA jeune femme transforme la salle de spectacle en dancing. Devenu Chez Daniella, la place refuse du monde, avec beaucoup de Latins ; mais les propriétaires de l’hôtel ont d’autres vues : on transforme l’espace en petits bureaux de compagnies.

Danielle déménage au Newport, où elle ouvre une autre disco de nuit, The Jungle Room. L’aventure ne dure qu’une année.
En 2007, Danielle D’Arcy est la personne de confiance de sa mère au Bird’s Cage du T-Bird.

Gageons qu’elle s’y trouvera encore quand le propriétaire Michael Dozer et son associé Donald Trump décideront que la place conviendrait mieux à une luxueuse tour pour condominiums. Ce qui ne devrait guère tarder.

Fortunes diverses…


Jean Boisvert, face aux tours qui lui ont rapporté beaucoup, beaucoup d’argent.


À Le Spot : Roger Dulude, Marcel Salvail et le musicien Denis Côté.


On s’amusait au Spot, malheureusement, ce fut de courte durée.
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