28 Février:
1846.- Destitution de Louis Pierrot
Président d’Haiti depuis environ onze mois, Pierrot qui avait fait bien des mécontents au sein de la population et de l’armée, fut destitué par les garnisons de Saint Marc et de Port-au-Prince. Le lendemain, ces dernières proclameront Jean-Baptiste Riché président.
1930.- Débarquement à Port-au-Prince de la commission d’enquête américaine communément appelé ‘Commission Forbes’.
Formée à Washington le 7 Février 1930, cette commission présidée par l’ancien gouverneur américain des Philippines [Mr. Cameron Forbes] et dont le nom officiel était ‘President’s Commission for the Study and Review of Conditions in the Republic of Hayti’ fut reçue par un peuple qui ne masquait pas ses aspirations, et exprimait ouvertement ses revendications à travers les témoignages de ses représentants, tout en dénonçant le caractère injuste et vexatoire de l’occupation américaine.
1999.- Visite en Haiti du prix Nobel de la Paix Oscar Arias Sanchez.
Juriste, économiste et ancien président de la République du Costa Rica, Mr. Oscar Arias Sanchez reçut en 1987 le prix Nobel de la Paix. Il se rendit en Haiti en tant qu’émissaire des Nations-Unies devant servir de médiateur entre les différents protagonistes de la crise haïtienne exacerbée par la décision du président Préval de déclarer caduque la 46ème législature. Il quitta Haiti le 2 mars.
29 Février:
2004.- Démission du président Jean-Bertrand Aristide.
Elu une deuxième fois à la présidence en 2000, le président Aristide fut forcé de démissionner sous les pressions de Washington et de Paris et laissa le pays sous haute protection américaine pour se rendre à Bengui, la capitale du Centre Afrique. Certains parlent même de prise d’otages ou de ‘coup d’état moderne’. L’anarchie et le chaos se sont installés à Port-au-Prince à la suite de ce départ inopiné; et des soldats américains et français débarquent en Haiti. Ce même jour, le président de la Cour de Cassation, Maitre Boniface Alexandre, prêta serment comme président provisoire d’Haiti. Une semaine plus tard, eut lieu une cérémonie d’investiture au palais national gardé par les forces militaires américaines
Quelques heures avant la séance d’interpellation de son premier ministre, le chef de l’état, René a apporté implicitement son appui au chef du gouvernement.
Sans faire référence à la séance d’interpellation de la chambre des députés, le président Préval a invité les différents acteurs à uvrer afin de protéger la fragile stabilité actuelle. ‘ Cette stabilité est la voie du développement et nous devons la protéger comme nos yeux’, indique le chef de l’état qui rappelle que les 29 ans de dictature et les 21 ans d’instabilité ont eu pour conséquences la fuite des compétences.
‘ Nous avons accumulé 50 ans de retard’, a martelé le chef de l’état lors de son intervention dans le cadre du coup d’envoi des activités du Groupe de Travail sur l’éducation (GTE).
Plusieurs chefs de partis politiques ayant participé à la cérémonie ont appuyé les déclarations du président Préval.
Le leader du Mochrenah , Luc Mesadieu dit s’attendre à une relance parce que le chef de l’état est conscient des problèmes. Il croit que le gouvernement doit adopter des mesures urgentes contre la cherté de la vie qui peut a terme déboucher sur un soulèvement, prélude d’une instabilité politique.
La suite :Radio Métropole. HAITI
Le président René Préval a souligné mercredi que la stabilité est la condition sine qua non au dévelopement d’un pays.
Le chef de l’Etat qui intervenait au palais national à l’occasion du lancement du groupe de travail sur l’éducation (GTE), a tenu ces propos à la veille de l’interpellation du premier ministre Jacques Edouard Alexis accusé par des députés d’être responsable de la vie cher en haïti.
René Préval a souligné que la dictature des 30 ans de Duvalier a fait perdre à Haïti d’importants cadres qui pouvaient aider au dévelopement du pays.