22 Novembre:
1891. Inauguration du Marché Vallière.
Communément appelé ‘Marché En-bas’, ce marché demeure le centre commercial névralgique de Port-au-Prince. ‘Fabriqué à Paris, aux usines Bandit, Donon et Cie, ce marche qui rappelle l’architecture des Anciennes Halles parisiennes, comporte deux immenses hangars métalliques reliés par un pavillon central de style mauresque flanqué d’une tourette à chaque angle et orné d’une horloge. Il a coûté [au gouvernement haitien] 130.000 dollars.’
1960. Établissement de la loi martiale sur tout le territoire.
Le mois de novembre 1960 fut particulièrement turbulent. Une grève d’étudiants initiée deux mois plus tôt et soutenue par les franges les plus en vue de la société haitienne se solda par un échec avec l’arrestations de plusieurs chefs de file et la ferméture de l’université. Par la suite, plusieurs personnalités qui avaient montré une certaine sympathie pour les étudiants furent également expulsées dont Mgr. Poirier, archevêque de Port-au-Prince, le 24 novembre.
1968. Transfert des restes du président Dumarsais Estimé.
Cérémonie à laquelle participèrent le président François Duvalier, les membres du corps diplomatique et de la famille de l’ancien président. Les restes furent transférées dans un mausolée construit spécialement pour la circonstance à la cité de l’Exposition. A titre posthume, le diplôme et les insignes de l’Ordre militaires Jean-Jacques Dessalines au grade de Grand Collier lui furent conféré. Soulignons que François Duvalier, fut ministre de la Santé Publique et du Travail sous l’administration d’Estimé.
1987. Incendie du marché Salomon.
Un acte entrant dans la série d’actions par un secteur hostile aux élections du 29 Novembre. Parmi ces actions on peu citer:
– L’incendie criminel qui détruisit le magasin d’Emmanuel Ambroise, un membre du CEP (3 Novembre);
– L’incendie à l’Imprimerie le Natal. Cette Imprimerie était chargée de préparer les bulletins de vote (4 Novembre);
– Le tirs répétés provenant d’armes automatiques la veille des élections etc…
24 Novembre:
1763. Condamnation et expulsion des Jésuites de Saint Domingue.
Mal vus par les colons et propriétaires d’esclaves qui n’appréciaient nullement leur engagement en faveurs des esclaves, il furent accusés de distortion de la foi chrétienne, de corruption des esclaves et d’insubordination à la Couronne de France.
1960. Expulsion de Mgr. François Poirier.
Archevêque de Port-au-Prince, de 1955, il fut le premier maillon d’une chaîne d’expulsions de prélats (Mgr. Rémy Augustin, auxiliaire de Port-au-Prince le 10 janvier 1961; Mgr Paul Marie Robert, évêque des Gonaives, le 17 novembre 1961; les Jésuites le 12 février 1964; les Spiritains les 15, 16, et 17 Août 1969). Durant son exil et pour faciliter la nomination du nouvel archevêque, François Ligondé, il remit sa démission le 16 août 1966.
25 Novembre:
1950. Promulgation de la Constitution de 1950.
Cette constitution, considérée très progressive, admit les femmes aux urnes.
26 Novembre:
1749. Fondation de Port-au-Prince.
Créée par un acte du Roi de France Louis XV, la ville fut érigée sur l’emplacement de la paroisse de Trou-Bourdet.
2000. Election de Jean-Bertrand Aristide à la présidence.
A la suite d’un scrutin boycotté par la majorité des partis de l’opposition et très controversé, l’ancien président d’Haiti, Jean-Bertrand Aristide, a été élu pour un second non-consécutif terme. Il aurait obtenu près de 92% des voix. Son plus proche adversaire, Arnold Dumas, n’a obtenu que 2.4% et les 5 autres candidats dans leur ensemble, moins de 5%.+
Médecins sans frontières (MSF) a alerté vendredi sur la ‘lenteur très préoccupante du déploiement des secours’ en Haïti face au développement de l’épidémie de choléra, qui a fait 1.100 mots en un mois, l’ONG appelant ‘tous les acteurs à renforcer leur action’. ‘Alors que l’épidémie de choléra prend de l’ampleur, la lenteur du déploiement des secours est désormais très préoccupante’, a souligné MSF dans un communiqué daté de Paris. ‘De sérieux manques dans le déploiement de mesures adaptées sapent les efforts pour…
La suite… Le Nouvelliste !
« Je ne connais pas les responsables de la Sanco S.A.. Je ne suis pas actionnaire de cette entreprise. Je n’ai jamais eu aucune relation d’affaires avec la Minustah, non plus ». C’est en ces termes que Madame Elisabeth Débrosse Préval a catégoriquement récusé un article d’un journal mexicain en ligne. Dans son édition du 12 novembre dernier, sur le site www.ultimapalabra.mx un article avait fait état de liens entre la Première dame de la République et cette entreprise d’assainissement…