29 Novembre:
1791.- Arrivée au Cap de la première commission civile.
Composée de Frédéric-Ignace de Mirbeck, de Philippe-Rose Roume et d’Edmond de Saint Léger, ces commissaires envoyés par l’Assemblée Nationale trouvèrent une colonie en effervescence. Les esclaves venaient à peine de conclure un pacte pour mettre fin à leur état de servitude. Deux des commissaires (Mirbeck and Saint Léger) abandonnèrent l’île quelques cinq mois après leur arrivée.
1803. L’armée indigène entra triomphalement au Cap-Haitien.
1844. Suspension de la Constitution de 1843.
Promulguée par Rivière Hérard le 30 Décembre 1843, la Constitution de 1843 fut suspendue par le président Guerrier qui instaura une dictature.
1987. Avortement des élections générales.
Ces élections devaient être les premières à se tenir sous l’empire de la Constitution de 1987. Des membres d’un secteur hostile à ces joutes se sont intervenus de façon violente au matin des élections en massacrant des votants dans un des bureaux de votes de Port-au-Prince et un journaliste Dominicain qui essayait de filmer l’événement. A la mi-journée, le CNG décréta l’annulation de ces élections.
Les autorités dominicaines ont rapatrié au cours de ces derniers jours des dizaines d’Haitiens de la localité dominicaine de Constanza suite à l’asassinat d’une petite fille de 11 ans, attribué à un haïtien.
La petite Mariel Ramírez a été sauvagement assassiné le 21 novembre après avoir été violée, selon des allégations, par un travailleur agricole haïtien.
Aussitôt après ce meurtre, une vague de persécutions a été lancée en divers points de la région contre les travailleurs haïtiens.
La victime qui vivait avec ses parents à Castillo del Convento à quelques kilomètres de la municipalité de Constanza était sortie le jour précédant le drame pour chercher du bois de feu, mais n’est jamais revenue’, s’est lamenté son père en la retrouvant pendue à un arbre.
La rumeur qui veut que le coupable soit un haïtien a servi d’alerte à la population en vue de la formation de bandes armées de machettes, de bâtons et de pierres pour s’attaquer à tout ce qui correspond au profil haitien.
De nombreux travailleurs retrouvés dans les rues ont été attaqués à coups de machettes pendant que d’autres tentaient de fuir dans les champs.
Plusieurs travailleurs grièvement blessés à l’arme blanche ont été conduits à l’hôpital régional Luis Moillo King de la Vega, selon des informations en provenance de la région.
A travers les émissions de radio Constanza et de Télé Montana, des journalistes ont appelé au calme, pendant qu’ils réclamaient l’intervention des autorités pour que ce soit la justice qui détermine les responsabilites dans l’assassinat de Mariel Ramírez.
L’agence en ligne Espacinsular rapporte que la Direction locale de la Migration aidée par la police a lancé une vaste opération de rapatriements,
Quelque 120 travailleurs haïtiens ont ainsi été arrêtés et rapatriés, sans qu’ils aient eu le temps de prendre leurs effets personnels ou de prévenir leurs parents.
Ref; (AHP)