1er Novembre:
1845.Transfert du siège du gouvernement au Cap-Haitien.
Le président Louis Pierrot (16 Avril 1845 – 28 Février 1846), originaire du Nord, qui dédaignait les Port-au-Prince, les accusant de traîtes, décida de retourner dans son patelin et obligea son entourage et les membres de son gouvernement à le suivre. Après spn renversement, Port-au-Prince reprit son titre et ses fonctions.
1919. Mort de Charlemagne Péralte
Trahi par Jean-Baptiste Conzé, un de ses lieutenants, Charlemagne Péralte reçut deux balles au dos de Hermann Hanneken, un commandant américain.
2 Novembre:
1802. Mort du Général Charles Victor-Emmanuel Leclerc.
Commandant de l’expédition de Saint Domingue. naquit le 17 Mars 1772 à Pontoise. Il maria Pauline Bonaparte, soeur de Napoléon Bonaparte le 17 Juin 1797 à Milan Italie. De ce mariage naquit Dermide un an après. Il avait commandé l’armée de Portugal en 1801 et avait mérité toute la confiance de son beau-frère. Il mourut de la fièvre jaune à la Tortue. Rochambeau lui succéda.
La soirée des grands débats au P’tit resto a eu lieu lundi 30 octobre 2006, à 8hrs. Le Docteur Fritz Fontus a donné une conférence autour du terme La Bible et le Negro Africain.
Né en Haiti en 1930, le Pateur Fritz Fontus fit des études d’ingénieur Civil à l’université d’Etat de son pays, Puis, après trois années d’études au séminaire Baptiste de L’Imbe, il alla se perfectionner en mathématiques à Philadelpie, ou il fit surtout des études supérieures de théologie (B.D., magna cum laude). Il étudia aussi à Princeton (Th.M.) et en Californie (Ph.D.). Il a passé plus de deux décennies en Afrique travaillant sur la traduction de la bible en francais. Encore bravo à notre ami Jesler Mézidor pour le choix de ses conférenciers et ses soirées toujours réussis et bravo à Ed Lozama pour mettre une ambiance chaude et appréciée de tous!
Le P’tit Resto, 16978 NE 19th Ave.
Pour infornations (305) 940 – 3395
Haïti-USA-Mexique-Immigration
Cette protestation prend la forme d’une déclaration conjointe à l’OEA
Par Radio Kiskeya
Haïti fait partie des 27 pays du continent américain qui ont apporté leur appui aux autorités mexicaines dans leur croisade contre la décision de l’administration Bush de construire un mur de plus de 1.000 kilomètres à la frontière américano-mexicaine.
Selon le quotidien El Nuevo Herald, la version espagnole du Miami Herald, ces pays de l’hémisphère occidental ont joint leurs voix à celle du Mexique dans le cadre d’une déclaration conjointe adoptée cette semaine au siège de l’Organisation des Etats américains (OEA) à Washington. Tous les pays signataires ont appelé Washington à reconsidérer sa position en soulignant que les murs ne résolvent jamais le problème de l’immigration illégale. ‘Cette décision constitue une mesure unilatérale, contraire à l’esprit de compréhension qui doit caractériser l’approche de problèmes communs à des pays voisins et affecte la coopération dans l’hémisphère’, soutient la déclaration qui a été lue par l’ambassadeur mexicain à l’OEA, Alejandro Garcìa Moreno.
Pour sa part, le représentant des Etats-Unis, Roberto Manzanares, a tout naturellement refusé de signer le document, rappelant qu’il n’a nullement le droit de contester une décision prise par le pouvoir législatif de son pays.
L’administration Bush a promulgué jeudi dernier une loi adoptée en septembre par le Congrès (Parlement) à majorité républicaine prévoyant l’installation d’une ‘barrière’ de sécurité de 1.100 kilomètres entre les territoires américain et mexicain. Ce projet controversé vise à freiner l’arrivée massive des mexicains estimés à quelque 11 millions aux Etats-Unis et dont la moitié sont en situation irrégulière.
Sidéré par la décision des autorités américaines, le Président sortant du Mexique, Vicente Fox, l’a comparée à l’érection jadis du Mur de Berlin qui avait symbolisé la division de l’Allemagne en deux Etats ennemis, durant la période de la guerre froide.
Outre Haïti, des pays sud-américains, centraméricains et caribéens comme l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Costa Rica, la Grenade, le Guatémala, le Honduras, la Jamaïque et le Vénézuéla sont également solidaires du Mexique. En revanche, la déclaration n’a pas reçu le soutien de la République Dominicaine, confrontée à l’immigration clandestine haïtienne et dont des représentants ultranationalistes ont, maintes fois, souhaité la construction d’un mur de séparation avec Haïti. spp/RK
Radio Kiskeya