13 Mars:
1800. Dessalines s’accapara de Jacmel après trois mois de siège.
L’insurrection dirigée par Rigaud à la suite de l’attaque de Pétit-Goâve gagna d’autres villes du Sud dont Jacmel. Dessalines, alors adjoint de Tousssaint, assiégea la ville et mit en échec les troupes de Rigaud. Quelques mois après, ce dernier se réfugia en France. Il revint à Saint Domingue avec le corps expéditionnaire de Leclerc.
1843. Départ pour l’exil de Jean-Pierre Boyer.
Président d’Haiti pendant environ 25 ans, Jean-Pierre Boyer fut obligé de démissionner sous les pressions d’un mouvement insurrectionnel venant du Sud. Il s’embarqua donc pour la Jamaïque, et de là, se rendit en France ou il rendit l’âme quelques sept ans après à l’âge de 77 ans.
1867. Démission du président Fabre Geffrard
Le président Geffrard, qui prit le pouvoir le 18 Janvier 1859, fut forcé de démissionner ayant perdu le support de ses troupes et du peuple qui se constituait en comités révolutionnaires en plusieurs villes d’Haiti. Il se rendit d’abord à la Jamaïque. Il expira le 31 décembre 1878.
14 Mars:
1878. Tentative d’un coup d’état contre le général-président Boisond Canal.
Profitant de l’absence du président en tournée dans le Sud, le général Louis Tanis, commandant du département de l’Ouest, tenta un coup. Il fut mis en déroute par les amis du président à la capitale.
1990. Ertha Pascal-Trouillot devint Président provisoire
Première femme à assumer les rênes du pouvoir exécutif. Elle organisera les élections du 16 décembre 1990 qui portèrent Jean Bertrand Aristide au pouvoir.
15 Mars:
1908. Exécution sommaire du poète Massillon Coicou.
Arrêté dans la nuit du 14 au 15 pour conspiration contre le gouvernement de Nord Alexis, il fut exécuté quelques heures après. Avec lui, furent exécutés deux de ses frères (Horace et Pierre-Louis), et les citoyens suivants: Aluption Casimir, Félix Salnave, Riche Armand, Alexandre Moise, Alexandre Christophe, Paul Saint-Fort Colin.
On rapporta que Félix Salnave, fils du président Salnave, fut arrêté la veille parce qu’il avait eu la malchance de passer devant le palais national. On l’accusait d’avoir compté les canons.
Le ministre haïtien des affaires étrangères Jean Raynald Clérismé, a lancé officiellement mardi à Port-au-Prince, la quinzaine de la francophonie.
Cette activité qui se déroule cette année autour du thème : « Francophonie au cÏur pour une diversité culturelle au service du développement durable », vise le développement des pays membres de l’espace francophone.
Le ministre Raynald Clérismé qui a présidé la céremonie de lancement, a plaidé en faveur de la création d’une banque pour venir en aide aux pays membres à économie faible.
De son coté le représentant de l’ambassadeur de France en Haïti, M. Paul Elie Lévy, également directeur de l’Institut Français d’Haïti, a fait savoir que la quinzaine de la francophonie devrait permettre aux pays membres de rappeler les valeurs et leur diversité culturelles.
‘Il est important, a-t-il dit, que ces pays prennent en compte les dimensions politiques et économiques de la francophonie.
M. Lévy a fait savoir que l’ambassadeur de France profitera de la quinzaine de la francophonie pour rendre un hommage à Gérard Barthélemy, l’auteur du ‘pays en dehors’, aujourd’hui décédé, qui a travaillé pendant de nombreuses annéees en Haïti notammment pour l’Union européenne,.
Le nouvel ambassadeur Suisse accrédité en Haïti, M. Urs Berner, a de son coté promis tout le support de son pays pour la réussite des activités.
Le diplomate a tenu à informer que la Suisse sera beaucoup présente l’année prochaine lors de la célébration de la quinzaine de la francophonie.
Il a promis de transmettre aux autorités de son pays la proposition de la création d’une banque de la francophonie faite par le ministre Clérismé.