Je me souviens
12 Juillet:
2001. Décès de Paul Eugène Magloire.
Il fut le 30ème président d’Haiti et le 33ème chef d’état. Les gouvernements militaires éphémères ont été exclus du comptage
La drogue représente un fléau énorme
12 Juillet:
2001. Décès de Paul Eugène Magloire.
Il fut le 30ème président d’Haiti et le 33ème chef d’état. Les gouvernements militaires éphémères ont été exclus du comptage
L’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti préoccupée par la recrudescence de la violence à Port-au-Prince
Janet Ann Sanderson, ambassadeur des États-Unis en Haïti, se montre très préoccupée par la remontée de la violence en Haïti. Dans une déclaration à la Presse, mardi, la diplomate américaine a également dénoncé le fléau énorme que représente le trafic de drogue.
«La drogue représente un fléau énorme, pas parce que Haïti représente un point de transit de la drogue destinée aux États-Unis, mais c’est un problème pour la société». «Je remarque qu’il y a, malheureusement, une implication de la drogue dans la vie quotidienne d’Haïti qui est très préoccupante. On peut voir la drogue dans la politique et dans d’autres secteurs ici en Haïti», a-t-elle dit. Elle s’est réjouie que le président haïtien René Préval ait fait de la drogue «une de ses priorités élevées».
«Il est clair que la situation de la sécurité est préoccupante et que la drogue représente un fléau énorme’, a déclaré à des journalistes la diplomate, espérant que les autorités haïtiennes pourront régler cette question rapidement.
Selon la Mission de l’ONU en Haïti (Minustah), plus de 20 personnes, dont des enfants, ont été tuées la semaine dernière lors d’affrontement entres gangs armés au sud de Port-au-Prince.
«Nous avons constaté et nous applaudissons la concertation entre la police haïtienne et la Minustah face à la dégradation du climat d’insécurité en Haïti», a souligné Mme Sanderson qui reste cependant «très préoccupée par la recrudescence des enlèvements.
Au plan de la coopération, elle a indiqué que les États-Unis ne voulaient pas traiter Haïti comme un pays mis sous tutelle. «Nous voulons traiter avec vous en amis, en voisins, nous voulons un pays (Haïti) prospère, stable, sécurisé et démocratique», a-t-elle déclaré.
Les violons ne s’accordent pas
Les violons ne s’accordent pas à la frontière haïtiano-dominicaine de Malpasse. Pour preuve, une grève des transporteurs paralysant toutes les activités de la zone est à sa troisième journée.
Les raisons : d’une part, on avance un motif de surtaxation, d’autre part, la guerre menée depuis tantôt un an contre les contrebandiers par le nouveau directeur de la Douane de Malpasse serait à l’origine de ce blocage, au seul point frontalier entre Haïti et la République Dominicaine, où il existe un minimum de contrôle douanier du côté haïtien. Lumière sur les ombres d’une affaire de gros sous. Le mot d’ordre de grève lancé par le syndicat des transporteurs de Fonds-Parisien pour obtenir le transfert du directeur de la douane…