1er. Septembre:
1842.- Fondation de la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen:
2 Septembre:
1792.- Martyre du Bienheureux Jacques Jules Bonnaud et de ses compagnons.
Ils furent immolés lors des massacres de septembre 1792 à Paris. C’est le premier bienheureux né sur le sol d’Haiti, au Cap-Français en 1741.
1804.- Dessalines proclamé empereur par l’état-major et la quatrième demi-brigade.
1959.- Décès de Sténio Vincent.
Président d’Haïti de 1930 à 1941, Sténio Vincent, un membre de l’élite minoritaire d’Haiti, fut avant son accession à la président un journaliste, un écrivain, un diplomate, et maire de Port-au-Prince. Élu pour six ans, il arriva à se maintenir au pouvoir durant près de 11 ans. La fin de l’occupation américaine et le massacre des milliers d’Haïtiens en République Dominicaine eurent lieu sous son gouvernement.
3 Septembre:
1859.- Tentative d’assassinat contre le président Fabre Geffrard:
Au soir de ce jour, des instigateurs s’appostèrent aux environs de la maison de Mme Blanfort, fille du président Geffrard, pour attenter aux jours du chef de l’Etat, quand il viendrait, à son ordinaire, chez sa fille. L’un d’eux eut l’idée de tuer sa fille pour attirer le père qui tardait : à travers la persienne, il déchargea son trabouc et boya la tête de Mme Blanfort. Les conjurés, effrayés de ce coup, prirent aussitôt la fuite. La répression ne tarda pas et fut très sévère.
1918.- Evasion de Charlemagne Péralte de la prison du Cap-Haitien:
‘Pendant que se répandit le bruit de sa fuite, Charlemagne se réfugia à la Rue 4 chez son camarade Gabriel Sémonville… qui lui procura des vêtements de femme avec lesquels il se déguisa pour laisser la ville.
Plusieurs facultés de l’Université d’Etat d’Haïti ont été contraintes de fermer leurs portes ce lundi à cause de l’intervention d’étudiants réclamant le départ sans conditions du rectorat de l’UEH.
Munis de cadenas, plusieurs étudiants ont troublé les activités de plusieurs facultés de l’UEH en les forçant à fermer leurs portes.
Cette action est prise en réaction à l’intervention de la police vendredi soir dans les locaux de la Faculté de médecine et de pharmacie pour déloger les étudiants qui occupaient l’espace depuis plusieurs mois, de jour comme de nuit.
« Nous ne reconnaissons plus l’autorité du rectorat et nous réclamons le départ de Vernet et consorts qui n’ont pas hésité à utiliser la force publique et violé l’espace université », a lancé l’un des étudiants qui ajoute que la place du recteur est dans un commissariat de police et non à la tête de l’UEH.
Le recteur Vernet, lui, Henry a déclaré qu’il fallait tenter une action pour déloger ces étudiants qui occupaient un espace publique à des fins non académiques.
Plusieurs voix comme des professeurs duniversité, des parlementaires, un ministre se sont prononcées sur ce dossier brûlant.
Le sénateur Annacacis Jean Hector critique la méthode utilisée par le rectorat qu’il qualifie de digne de l’époque de François Duvalier.
M. Annacacis a aussi reproché aux protestataires leur manière de revendiquer.
« C’est dommage d’en arriver là », a pour sa part prudemment commenté le ministre de la Santé, Alex Larsen. La plupart d ces étudiants sont de conditions modestes et ils risquent de perdre une année académique, a poursuivi M. Larsen qui juge que de part et d’autre les méthodes employées sont « trop fortes ».
La Faculté de médecine, autour de laquelle campent désormais des agents de police, a repris ses activités ce lundi et seuls les membres du personnel administratif y ont actuellement accès.
JJ/HPN
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