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Travail au noir

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Travail au noir
Oui, les gouvernements perdent des centaines de millions avec le travail au noir, mais à qui la faute? Les taxes sont trop élevées. Les contribuables se défendent.

Parce que tout le monde le fait. Que ce soit le comptable qui fait des impôts pour arrondir ses fins de moi, la femme de ménage, la coiffeuse du coin, la gardienne, l’électricien, le plombier, le jardinier, le pompier qui peint, le policier qui travaille comme détective privé dans ses temps libres, le technicien Internet, le programmeur, l’infirmière, la couturière, la prof de maths, le serveur, la barmaid, le mécanicien, l’infographiste, ou autres, tout le monde le fait.

Le sentiment d’être de grands fraudeurs n’existe pas. La culpabilité non plus. Le gaspillage éhonté des gouvernements chasse tout remords. A mesure que la conscience devient élastique, la honte s’efface.

Comme tant d’autres, les vacanciers en Floride profitent des largesses des travailleurs au black. Avec tout le monde, il y a toujours moyen de s’arranger à l’amiable. Et l’hiver, les snowbirds se transforment en plusieurs couleurs. On devient alors jardinier, serveur, cuisinier, technicien, chanteur, femme de ménage, homme à tout faire, peintre, waiter, barman, baby-sitter, dame de compagnie, vendeur aux puces, etc. Escorte et gigolo aussi. En devises américaines pour quelques mois… c’est payant!

Certains arrivent même à recevoir des chèque de la Sécurité sociale sans aucune honte. Quand frauder devient une l’unique porte de sortie au désespoir, bien malin celui qui irait dénoncer. On rapporte que 33% des travailleurs ne rapportent jamais les montants gagnés au noir.

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.