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Spanish Monastery

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Spanish Monastery
PhotonewsEn mettant les pieds dans les jardins du Spanish Monastory à North Miami Beach, on a la nette impression de visiter un petit coin de l’Europe et, en franchissant les grilles, on se croirait en Espagne au 12e siècle.

Le Spanish Monastery est un attrait touristique important à Miami Beach. C’est aussi l’endroit idéal pour un mariage ou une grande réception, une graduation, un baptême, des fiançailles ou autres. La construction est superbe et les prix très abordables. Le monastère de St Bernard de Clairvaux fut édifié entre les années 1133 et 1141 dans la province de Ségovie en Espagne.

Sa construction fut entreprise pendant le règne d’Alphonse VII, roi de Léon et de Castille. Le monastère et son cloître furent dédiés à Marie et nommés monastère de Notre Dame, Reine des Anges.

Lors de la canonisation de Bernard de Claiveaux, moine Cistercien, d’une grande influence dans l’église de l’époque, le monastère fut rebaptisé en son honneur.

Des moines cisterciens occupèrent le monastère pendant près de 700 ans, puis lors d’une révolution sociale dans la région aux environs de 1830, les édifices et le terrain furent saisis et vendus. Le cloître fut transformé en étable et réserve à grain. En 1925, le célèbre collectionneur et magnat de la presse en Amérique William Hearst, acheta le cloitre pour la somme de $500 000. Une fortune à l’époque.

Hearst voulait le reconstruire sur son ranch de San Siméon en Californie où il comptait utiliser comme enceinte à une piscine. La structure fut démantelée pierre par pierre, celles-ci emballées dans de la paille et empaquetées dans 11000 caisses en bois, numérotées, puis expédiées aux Etats Unis. Mais une épidémie de fièvre aphteuse se déclara à Ségovie, et le département de l’agriculture des Etats Unis, craignant la contagion, mit le chargement en quarantaine à son arrivée.

Les caisses furent ouvertes et la paille, agent possible de la contamination, fut brûlée. Malheureusement les manutentionnaires ne prirent pas la peine de remettre les pierres dans leurs caisses numérotées.

Hearst commença alors à avoir des difficultés financières et les pierres restèrent dans un entrepôt à Brooklyn près de New York pendant 26 ans jusqu’à 1952, soit un an après la mort de Hearst. Les pierres furent rachetées par Messieurs Edgemon et Ross, puis furent transportées sur le site actuel. Près d’un million et demi de dollars et 19 mois furent nécessaires pour reconstituer le casse tête. Certaines pierres dépareillées furent remisées sur le terrain arrière, d’autres furent rassemblées pour construire la salle paroissiale de l’église.

Le cloître est un modèle d’architecture pré gothique. Cependant plusieurs différences subsistent avec le cloitre d’origine : par exemple le sol du cloitre à Ségovie était recouvert de petits pavés. Lors de la reconstruction ils furent remplacés par des dalles cubaines. De même, les blasons figurant dans le cloitre ne sont pas d’origine, ils ont été remplacés par ceux de la collection d’art de Hearst.

En 1964, alors que le révérant James Duncan, premier évêque du diocèse Episcopal de Floride était en fonction, le monastère fut racheté à la municipalité de North Miami Beach par le Colonel Robert Pendland qui en fit don à toute la jeune paroisse de Saint-Bernard-de-Clairveaux.

Spanish Monastory
16711 West Dixie Highway
North Miami Beach
Florida 33160
Phone (305) 945-1461
Fax (305) 945-4052

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.