Home Le billet de Michèle Passé douteux !

Passé douteux !

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Loin d’être une sainte
A son décès il y a une quinzaine d’années, elle jouissait d’une réputation blindée envers et contre tous. Coiffée d’un bonnet de sainteté on applaudissait sa grande bonté et faisait la révérence devant son altruisme. Le mythe était bien installé. La fondatrice des Sœurs missionnaires de la charité ne pouvait rien faire de mal.

Depuis quelques années, l’Eglise catholique perd des plumes. Sa réputation est entachée de scandales de toutes sortes, autant sexuels que bancaires. Des hommes qu’on avait élevé au rang de sainteté comme St-Christophe ont perdu titre et aura. Les fidèles réclamaient d’autres saints, l’Eglise se devant de renflouer son capital de sympathie. Surtout au Canada où sa réputation est au plus bas dans les sondages. On réclamait des miracles. Pour satisfaire la population, on en a inventés et du jour au lendemain, Mère Teresa a été béatifiée, tout comme le Frère André. Mais voilà, le mythe de mère Teresa vient de s’écrouler. Professeur à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, Serge Larivée et deux collègues, Carole Sénéchal et Geneviève Chénard ont analysé près de 300 documents avant d’en arriver à la conclusion que l’œuvre et la vie de Mère Teresa n’étaient pas aussi glorieux qu’on le croyait et que le titre de sainte ne devrait jamais lui être attribué.

La bonne petite sœur vénérée de tous était en sorte, une femme ratoureuse, méchante, égoïste, capable d’accepter jet privé et millions du dictateur d’Haïti Jean-Claude Duvalier, comme d’autres douteux généreux donateurs, comme de personnalités tr`s crédibles style Bill Clinton et Lady Diana. Pour elle, l’argent n’avait ni odeur, ni couleur et, peu importe sa provenance, peu importe que ce soit de l’argent volé aux pauvres, il fallait satisfaire son grand besoin de reconnaissance et sa soif de pouvoir.

Durant sa glorieuse carrière Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, mieux connue sous le nom de Mère Teresa, a ouvert quelque 500 missions à travers le monde. Ces centres hospitaliers que certains qualifient de mouroirs, devaient servir à soulager et soigner les pauvres, mais dans sa grande soif d’argent et de pouvoir, Teresa a lésiné sur les soins. Ses patients recevaient pas ou très peu de soins palliatifs et mouraient dans d’atroces douleurs. Teresa a toujours cru que la souffrance rapprochait les gens de Dieu.

Ils ont donc beaucoup souffert avant de rendre l’âme, mais quand son temps est venu de quitter ce monde, avec tout son argent, elle s’est fait soigner dans un hôpital américain où elle a reçu les meilleurs soins possibles. Il n’était plus question de souffrir pour sauver son âme. Elle est morte dans de dignes conditions d’un hôpital propre et ultra moderne alors que ses centaines de milliers de malades ont vécu dans des hôpitaux à l’hygiène plus que douteuse. Selon l’auteur, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a même eu des craintes d’une épidémie tellement les soins étaient inappropriés.

Elle était une femme d’extrême droite. Ses valeurs politiques réactionnaires, ses liens avec des régimes de droite, son opposition à l’avortement même en cas de viol, son opposition au divorce, ne sont pas non plus de la plus haute nature altruiste. La gestion douteuse et occulte des centaines de millions de dollars amassés en dons et originellement destinés aux malades est également questionnée, sans oublier les côtés troubles de sa personnalité.

Autour de son nom, on a bâti une immense supercherie. Pour arriver à la béatifier, on a imaginé une immense campagne de relations publiques basée sur le mensonge en déclarant qu’elle avait accompli des miracles. Or, les miracles n’existe pas et seuls les médecins ont pu guérir deux mourants. Les prières de la bonne Mère n’avaient rien à voir dans la guérison.

Le Vatican se cherchait des saints pour redorer son blason, il en avait trouvés. Et, on s’interroge sur les millions amassés par les œuvres de Teresa. Ces sommes devaient servir à ouvrir des hôpitaux, s’occuper des pauvres et des miséreux, soigner les gens et les aider à mourir en toute dignité. Or, avec ces millions, Teresa a plutôt ouvert plusieurs maisons de retraites pour les bonnes sœurs mais a oublié le peuple. On croit donc que les millions amassés grâce à des généreux donateurs ont plutôt servi à enrichir davantage le Vatican, l’une des institutions les plus riches du monde et les missions des bonnes sœurs. Au diable les pauvres et les malades.

A la lumière de ces révélations, les catholiques réalisent qu’ils se sont encore une fois fait avoir. Ils ont cru dur comme fer à l’altruisme de Mère Teresa et les voilà réalisant que tout ça n’était qu’une vaste supercherie. Une pièce de théâtre digne des grands classiques de l’histoire. Mère Teresa était loin d’être une sainte. Elle a frayé avec les plus grands dictateurs de la planète et empoché des millions.

Le résultat des études de Serge Larivée sera publié en mars. Décidément, l’Eglise catholique continue de s’enliser dans le mensonge.

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.