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Jouer dans le traffic

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Jouer dans le traffic
Le soleil a un prix. Souvent très élevé. En temps, stress, traffic, frustrations, argent. Rien n’est gratuit dans la vie, surtout pas le soleil.

Une récente étude démontre que les Floridiens passent 50 heures par année dans le traffic à attendre que la route se libère, que le feux passent au vert, que l’autobus scolaire se tasse. Elle estime qu’en 2005, les conducteurs ont gaspillé 10,9 milliards de litres de carburant dans les embouteillages, et que les retards dus à la circulation ont coûté aux États-Unis 78,2 milliards de dollars.

C’est énorme. Plus les années passent, plus le nombre de véhicules augmente sur les routes et plus la perte de temps et d’argent est grande. En fait, toujours selon l’étude, nos plus grandes frustrations proviennent des longues heures passées dans le traffic à gueuler contre tout le monde et à pester contre la lenteur de la circulation.

Le rapport dresse un état des lieux détaillé pour 85 grandes agglomérations. Celle de Los Angeles enregistre les pires engorgements, qui retardent les conducteurs en moyenne 72 heures par an, devant Atlanta, San Francisco, Washington et Dallas. À l’inverse, les agglomérations les moins congestionnées sont Spokane, Washington et Brownsville (Texas), où les automobilistes subissent un retard moyen de seulement huit heures par an.

L’étude propose plusieurs pistes pour résoudre le problème comme la construction de nouvelles routes ou voies de circulation, l’amélioration des transports publics ou le changement des modes de conduite par des horaires de travail plus souples, le télétravail ou le covoiturage.

La Floride compte une population de 17 millions d’habitants. Pour un si petit pays, c’est considérable. Bien sûr, les 17 millions ne sont pas sur la route tous en même temps et n’ont pas tous une voiture, mais on compte un minimum de 8 millions d’habitants empruntant les routes chaque jour. Certains en covoiturage, d’autres, seuls comme des pachas ou avec un chauffeur dans une voiture trois fois trop longue.

«Le problème s’est développé trop rapidement et est trop complexe pour qu’une seule technologie ou service puisse être «la solution» dans la plupart des régions», affirme le rapport.

Les résultats de l’étude permettent une vue d’ensemble sur le problème et les solutions à y apporter. La vie change, tout coûte cher, il faut trouver des moyens équitables pour équilibrer la vie des citoyens et les empêcher de sauter des coches régulièrement.

Et, il n’y a pas que le coût monétaire à considérer. Le coût social et la qualité de vie sont importants. Le stress conduit à la crise cardiaque. Ça aussi demande de la considération…

Il faut y voir maintenant.

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