Par une belle journée, un curé se promène au bord d’une rivière en lisant son bréviaire.
Soudain, il voit un homme pendu à une branche d’arbre. Il se dépêche d’aller détacher la corde, l’homme tombe par terre.
Le curé lui donne, en alternance, la respiration artificielle et un massage cardiaque. Au bout d’une demie-heure, il réussit à réanimer le désespéré.
Ébranlé, perdu, il est déçu de survivre.
– Pourquoi? Pourquoi m’avoir empêché de mourir? J’en ai assez. Je ne veux plus vivre. J’ai perdu mon emploi, ma maison, mon auto, ma femme et mes enfants. Mes amis ne me font plus confiance car je leur dois trop d’argent.
– Mais non, il faut avoir confiance dans la vie.
– Mais non, on venait de m’avertir que j’avais le cancer.
– Mais le cancer, ça se soigne et on guérit dans un très grand nombre de cas. Il ne faut jamais abandonner.
Écoute mon gars, la vie vaut la peine d’être vécue, et tu peux y reprendre goût si tu fais ce que je te dis.
Voici mon bréviaire… Va chez toi, passe une bonne nuit, et ne pense plus à rien. Demain matin, en te levant, tu ouvriras ce bréviaire à n’importe laquelle page, et ce que tu vas y lire dictera ta conduite pour la journée. Tu verras. Et j’irai te voir.
Le gars prend le livre, le glisse dans sa poche et prend le chemine de son petit appartement en se disant que ça vaut peut-être la peine d’essayer. Après tout, si on l’a sauvé, il y a peut-être un message de la providence.
Le lendemain matin, en se réveillant, il ouvre son bréviaire et tombe sur la ligne suivante:
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» Repends-toi mon fils… »