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Enfer ou paradis?

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En vacances sur un ranch, Paul Martin tombe accidentellement en bas de son cheval. Il atterrit sur un serpent à sonnettes, qui le mord. Il meurt quelques tgemps plus tard à l’hôpital parce qu’il n’avait pas assez de personnel pour s’occuper de lui.

En haut, il est accueilli par saint Pierre aux portes du Ciel.
– Bienvenue au Paradis, lui dit saint Pierre. Cependant, avant que tu t’installes, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si peu souvent des Libéraux ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi.

– Pas de problème, laissez-moi entrer; je suis un croyant.

– Je voudrais bien, mais j’ai reçu des ordres du Grand Patron en personne. Il veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité.

– Oui, mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.

– Je regrette, mais nous avons nos règlements.

Saint Pierre conduit Martin vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.

Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 72 degrés. Au loin se profile un très superbe club house. À l’avant de l’édifice se trouvent son papa ainsi que des centaines d’autres libéraux qui l’ont aidé au cours des années, Pierre Trudeau, Jean Marchand, Pelletier, St-Laurent, etc.

Toute la « gauche » est là aussi; tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d’antan quand ils se sont enrichis aux dépends des « suckers et des ti-culs du peuple ».

Ils jouent une petite partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable s’approche de Martin avec une consommation glacée.
– Bois donc ce Margarita et relaxe un peu, Paul!

– Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait une serment, dit Martin, déprimé.

– Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux et ne pas t’inquiéter de quoi que ce soit. À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux!

Martin bois son cocktail et commence à trouver le Diable de plus en plus sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de vilains tours, etc. Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras, lui envoient la main et Martin prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel.

Saint-Pierre l’attend à la sortie de l’ascenceur.

– C’est maintenant le temps de visiter le Ciel », lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.

En conséquence, pendant 24 heures, Martin doit frayer avec une confrérie de gens honnêtes, bienveillants qui ont de l’agrément ensemble, qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague plate ou cochonne parmi eux; pas de « club house » mirobolant mais un resto ordinaire où cependant la nourriture y est excellente même s’il n’y a pas de homard ou de caviar.

Étant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial! Pire! Jésus semble être une espèce d’hippie hurluberlu amical qui ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter son insipide rengaine « ne pas faire aux autres, bla, bla, bla ».

« Wow! les machines » se dit-il, plutôt mal à l’aise. «Pierre Trudeau ne m’a jamais prévenu de ceci». La journée terminée, saint Pierre revient…
– Alors, Paul, tu as passé une journée en Enfer et une autre au Paradis. Tu dois maintenant choisir. Avec le thème de «L’union fait la force» jouant en musique de fond, Martin réfléchit pendant une minute et répond ensuite:

– Bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix? Hum? Bon, je trouve le Paradis «intéressant» et tout mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis.

Saint Pierre escorte Martin jusqu’à l’ascenseur qui descend jusqu’en Enfer. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels, un peu comme à Sudbury. Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.

Le Diable s’amène, mettant son bras autour des épaules de Martin.

– Je ne comprends pas, balbutie Martin en état de choc, lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house »; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes soûlé la fraise. On s’est envoyés en l’air comme des lapins et on s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable.
Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et susurre à l’oreille:
– Hier nous étions en campagne électorale; aujourd’hui, tu as voté pour nous!