Sanibel & Captiva
Si plusieurs arbres ont complètement disparu avec les ouragans des dernières années, les touristes s’en donnent quand même à cur joie sur la Côte Ouest de la Floride, à Sanibel et Captiva Islands et l’été, les touristes sont plus rares ce qui rend les plages extraordinairement belles.
Les touristes de Sanibel & Captiva ne sont pas des Québécois francophones mais plutôt des Américains du New Jersey qui y ont élu domicile six mois par année. Si Sanibel ne compte que 6000 résidents permanents, ce chiffre double en haute saison
Si vous aimez collectionner des coquillages, les plages sont tout simplement extraordinaires pour ce genre d’activité et les plages sont belles à en mourir
La vie de condo
Pour des millions d’Américains, la retraite signifie l’achat d’un condo en Floride, l’assurance de jouir d’une belle température et le bonheur de discuter avec les voisins près de la piscine avec un hamburger, des frites et une bonne bière froide. C’était aussi le bonheur et l’assurance de vivre heureux encore longtemps.
Mais voilà, à plusieurs condos du Miami-Dade County, les règles ont changé et les retraités se plaignent. Les règlements ont changé et on ne peut plus faire comme avant. Il faut maintenant changer toutes les habitudes vieilles des années 70. Le snack bar est fermé et a fait place à un resto bouffe santé, où on a complètement banni le fast food pour tout remplacer par des salades et des sandwichs au pain brun, des jus de légume et de fruit. Il est désormais impossible de faire cuire du barbecue près de la piscine. Terminé aussi le temps où on pouvait manger près de la piscine, et oublier d’aller porter ses restants à la poubelle. La nouvelle administration a établi de nouveaux règlements et les aînés doivent obéir. Depuis le début des années 70, ils faisaient ce qui leur plaisait.
Ils contestent. Leur association multiplie les conférences de presse pour alerter la population Leur qualité de vie est atteinte. Ils accusent les dirigeants du condo de brimer leurs droits. Le progrès, ils veulent bien, mais pas dans leur cour.
Puces de mer
Elles sont bien là et piquent. Les puces de mer ne donnent aucun répit. Ce sont les sauveteurs qi les voient en premier. Comme ils doivent se baigner tous les matins et faire un rapport sur les conditions de l’eau, ils sont les premiers à subir les inconvénients.
Invisibles mais drôlement incommodantes et douloureuses pour les milliers de baigneurs qui envahissent les plages pour profiter des plaisirs de la mer. A noter que ces misérables petites bestioles ne sont nullement intimidées par un maillot de bain et se faufilent partout sur le corps. La dermatite peut causer de la fièvre et des maux de tête. Un traitement avec une crème à la cortisone est recommandé.
Le seul truc pour éviter la dermatite, la douche en sortant de l’océan. Les puces de mer sont surtout présentes l’été alors que la mer est très chaude.
Cash for Keys
Avec la crise des hypothèques et le nombre croissant de maisons à vendre, certains propriétaires ne peuvent rembourser leur emprunt et perdent carrément leur maison. D’autres qui avaient des maisons ou des motels à louer doivent désormais négocier avec des locataires très peu soucieux du bien d’autrui et fort mécontents de devoir quitter les lieux à cause d’une vente rapide ou d’une reprise de finance.
Avant de quitter les lieux, ils saccagent tout. Ils n’hésitent pas à tout casser dans la maison, brûler les tapis, arracher les tuiles, briser les toilettes et les lavabos, défoncer les murs quand ce n’est pas la tonne de ciment séché laissé en plein milieu du salon. Les maisons ou les suites d’hôtels sont inutilisables et pour louer, il faut s’atteler à un grand ménage exigeant de fortes dépenses. Pour tenter de remédier à la situation ou amadouer les locataires évincés, on va jusqu’à offrir un cash for keys c’est-à-dire qu’on offre une somme de 3000$ au locataire sortant pour qu’il ne casse rien avant de partir et remette la maison en bon état.
Le locataire a son chèque au moment où il remet les clefs.
Maison de stars
La maison située au 64 La Gorce Circle à Miami et encore à vendre. Cette fois, on demande 15 M$.
En 1993, Cher avait fait l’acquisition de cette superbe résidence en bordure de mer pour la somme de 1.5 M$ et a fait plusieurs rénovations. Quelques années plus tard, la chanteuse l’a revendue à Barry Schwartz, ancien CEO de la compagnie Calvin Klein pour 4.35 M$.
Dix ans plus tard, Schwartz et sa femme vendent la maison à un agent immobilier pour 9.7 M$. Durant ce temps, la maison a été louée 85 000$ par mois à Julio Iglesias, le temps qu’il rénove sa superbe résidence d’Indian Creek.
Une maison de stars avec une histoire de stars. Si les murs pouvaient parler, ils en auraient long à raconter sur la Gorce.
Un alligator de 7 pieds
C’est le printemps, la saison des alligators et ils sont partout. Même dans les maisons quand ils peuvent rentrer. C’est arrivé la semaine dernière alors qu’une femme a eu la peur de sa vie. Un alligator était dans sa cuisine et ne partait pas. La dame s’est enfermée dans sa salle de bain pour téléphoner aux policiers en priant le ciel que la bête ne trouve pas son petit chat.
Ca s’est passé à Weston, une très cossue municipalité de l’ouest de la Floride, colllée sur les Everglades, le paradis des alligtors. La bête mesurait 7 pieds.
Ce genre d’incident se produit trois ou quatre fois par année. Néanmoins, le voisinage était terrorisé par la bête.