Home Signé Vonick Ginou Oriol

Ginou Oriol

0

En grande première !!!

La Diva du jazz

Ginou Oriol

Qui dira d’elle qu’elle est timide ? Réservée, peut-être !
Mais accorte, à coup sûr !
Même après une séance de répétition avec les musiciens qui l’accompagnent sur scène, entre deux soirées de prestation, elle garde son bagou.

Quelques questions, de francs sourires, Ginou Oriol se livre et raconte sa vie comme elle a dû la vivre jusqu’ici, avec la musique comme portée. A la fin de la conversation, on saura tout d’elle ou presque. Seules les pages privées resteront blanches. « C’est privé », justifie-t-elle. « Ne me demandez pas mon âge, si je suis mariée ou non, ni si j’ai des amis… Ne me demandez surtout pas ces choses-là. » Pas people pour un refrain. Elle évolue loin des quelques privilégiés. La lune et les étoiles, elle ne les atteint qu’avec sa voix. Sa volonté est faite.

Plus de deux ans après avoir joué aux côtés de Réginald Policard, qui l’a invitée sur l’album « Tradition », et fait la première partie d’un concert de Beethova Obas à Port-au-Prince, la voici qui revient au pays participer, en plein printemps, au festival CulturElles, organisé par l’Institut français d’Haïti pour honorer et faire redécouvrir la production culturelle de femmes haïtiennes. Une nouvelle occasion de revoir le pays caraïbe, chanter à Port-au-Prince et à Jacmel, et surtout, pure coïncidence, célébrer son anniversaire dans cette ville, celle de son arrière-grand père.

La suite sur Haiti Network

Une dilettante passionnée

Derrière ce sourire rayonnant se dessine une femme de petite taille à la voix mélodieuse et charmante. C’est Ginou Oriol, une dilettante passionnée.

Le mélomane averti peut découvrir une chanteuse dans l’âme ayant les potentialités de s’adapter parfaitement bien à différents registres: opéra, gospel et surtout jazz pour lesquels elle a tant d’amour. Comme le pain quotidien, depuis l’âge de 9 ans, elle a eu l’habitude d’écouter avec poids et mesure les airs immortels des divas de jazz américain, Sarah Vaughan et ELLa Fritzgerald.

Depuis, elle avait juré de suivre les traces de Sarah Vaughan.’J’ai commencé à chanter toute petite. Certes, je suis rentrée en Haiti à l’âge de 9 mois. Après, je suis allée à Chicago, Los Angeles, à l’âge de 4 ans. J’ai commencé à étudier l’opéra vers l’âge de 6 ou 7 ans. J’ai dû abandonner par la suite pour embrasser le gospel et le jazz’, déclare cette virtuose de la musique.

Issue d’une famille catholique, elle avoue que sa mère Margot Oriol et son père Christian Oriol n’étaient pas des musiciens. Cependant, ses parents aimaient écouter la musique.
Détentrice d’une maîtrise en théâtre et en histoire qu’elle a décrochée à Loyola Mary Mount University (Los Angeles), elle est également l’auteur du CD ‘Under a spell’ réalisé au Japon en 1998 avec l’aide de l’ambassadeur haïtien Marcel Duret. Laborieuse, Ginou Oriol a beaucoup de projets ambitieux pour l’année 2007: la sortie d’un deuxième CD et la réalisation de jingles pour la télévision.

Son rêve le plus cher est de voir la scène musicale haïtienne se développer davantage. Elle plaide également en faveur de prestigieuses écoles de musique et de la mise en place d’instances valables pour la protection, le respect des oeuvres artistiques.

Article d’André Fouad

Previous article Au plaisir de vous revoir
Next article Bannieres partenaire
Notre mission : Vous faire connaitre ! Destination Soleil imbattable Toujours No 1 en Floride +de 1 millions de hits par mois Notre objectif : Accompagner notre clientèle sur le chemin de la réussite, et de faire de leur satisfaction notre priorité ! Maison de la Floride Rep. Autorisé de PLANÈTE QUÉBEC Contactez-nous: [email protected]