Un couple est invité à un bal masqué pour l’Halloween chez des amis très riches. On propmet une fête exceptionnelle.
L’après-midi, la femme souffre d’un terrible mal de tête et décide de ne pas aller à la soirée.
Elle insiste toutefois pour que son mari assiste quand même au bal masqué. Elle ne veut pas ruiner sa soirée à cause de son mal de tête.
Après le souper, elle prend deux cachets d’aspirine, et se met au lit.
Son mari enfile son déguisement, -il a choisi un diable-, et se rend à la soirée.
Vers 22h, la femme se réveille. Elle n’a plus mal à la tête. Comme il est encore tôt, elle décide d’aller à la soirée.
Pendant qu’elle se prépare, l’idée lui vient de mettre un costume différent pour jouer un tour à son mari.
Elle téléphone à une copine pour lui demander de lui prêter un masque et un costume car elle veut le surprendre.
Peu après minuit, elle franchit la porte de la maison. Jeux de lumière, musique, alcool, marijuana, danse, les gens sont déchaînés.
Après quelques minutes, elle aperçoit son diable de mari qui danse sur le plancher avec une très belle femme. Ils échangent même des baisers fougeux.
Piquée, elle s’approche du couple en dansant. Le diable est attiré par son costume noir qui moule son corps. Attiré par cette femme-chat, il abandonne sa partenaire du moment et, d’un signe, il l’invite à danser. Elle accepte.
Après deux danses rapides, le DJ choisit un bon vieux slow, et le diable en profite pour lui caressser les hanches et les fesses. Il l’embrasse dans le cou en lui chuchotant des mots doux. Il ose même glisser un doigt sur les seins.
Amusée, elle laisse les événements suivre leur cours pour voir jusqu’où ira son démon de mari.
Il l’entraîne au premier étage, pousse une porte… Désolé, occupé, deux couples occupent les lits. Il pousse une autre porte et la place est libre. Ils conservent leurs masques mais enlèvent certains vêtements stratégiques et s’offrent le septième ciel.
Sans dire un mot, il se relève, s’essuie avec son costume, s’habille et quitte la chambre. Sans l’attendre. Sans l’inviter. Sans rien lui dire.
En colère, elle entre rapidement à la maison, se déshabille, cache le costume, et se couche.
Une heure plus tard, son mari arrive et la trouve assise dans le lit en train de lire.
Elle le questionne :
– Alors, comment s’est passé ta soirée?
– Bof, rien. Tu sais, mon amour, je n’ai jamais réellement de plaisir lorsque tu n’es pas là.
– Est-ce que tu as dansé un peu, au moins?
– Non. Je n’ai rien fait.
– Vraiment?
– Quand je suis arrivé, Bertrand nous a invité, moi, Claude et Yvon Sabourin, un gars que je nme connaissais pas, à jouer aux cartes au sous-sol.
– Ah oui! Aux cartes.
– C’est ça. Ça faisait un bon bout de temps que je n’avais pas joué aux cartes et j’ai bien aimé. On va recommencer d’ailleurs.
– Où est ton costume?
– Ben, quand on a décidé de jouer aux cartes, je l’ai prêté à un collègue de Bertrand qui n’en avait pas. En partant, il a dit à la femme de Bertrand qu’il s’était amusé comme un fou. Il lui a demandé mon adresse parce qu’il voulait faire nettoyer mon costume avant de me le remettre. Il va le faire livrer ici. Et toi, ta tête?
– Moi Euh.. Comme si, comme ça. J’ai des crampes partout.