Un gars rencontre une fille qui lui plaît bien.
Il la drague. Elle joue le jeu. Ils vont au restaurant.
Le garçon leur propose un apéro.
La fille prend un cocktail maison. Le gars, l’oeil sur la carte, découvre que l’apéro coûte 8$. « C’est cher, se dit-il, mais si je ne veux pas manquer mon coup, je ne dois pas lésiner.
– OK. Même chose.
– D’accord… Un coktail pour monsieur.
Quinze minutes plus tard, le garçon s’approche.
– Êtes-vous prêt pour commander votre repas?
– Pour moi, dit-elle, ça sera une entrée de caviar et saumon de l’Atlantique. Il est bien votre caviar?
– Mademoiselle, il arrive directement de la Caspienne. Des amis Iraniens du patron. Un délice!
Le gars veut mourir. 80$ pour une entrée. « Bon. Allons-y!
– Je suis avec le caviar.
Pour le plat principal, elle choisit du chevreuil avec sa sauce chasseur accompagné d’une salade.
– Mais oui, c’est une bonne idée enchaîne notre homme. Mon ami PKP m’a dit qu’il est excellent. Mais je ne prendrai pas la salade.
Et hop! Un autre 44$ par assiette.
– Je vous suggère un Bordeaux de grand cru qui vient tout juste d’arriver. Une merveille. Les cadres de la Caisse de dépôt en ont pris quatre hier soir…
Et vlan! 110$.
Le gars est en sueurs et il se demande même si sa carte de crédit va pouvoir tout prendre ça. « Toi ma cocotte, je vais te sauter jusqu’au lever du soleil… »
Puis elle commande, comme dessert, une crème brûlée. Lorsque le garçon revient, elle demande un autre dessert, un liégeois, suivi d’un poire william.
– Mais, dit notre homme, en riant, vous avez une taille de guêpe, où vont toutes ces calories.
– Moi? Je mange comme un oiseau, mais depuis que je suis enceinte, je dévore tout.
– Enceinte?
– Je ne vous ai pas dit? Je suis enceinte de trois mois et Paul, mon mari, est absent pour deux jours. C’est ma copine, Véronique, qui m’avait invité pour prendre un Perrier au bar. Je crois que vous l’avez croisé au moment où elle partait. Dommage, car elle est célibataire et vous seriez son genre…
-GGRR&$##!####Grrr!
:-)))
En marge de la guerre…
Plus Patriot que ça, tu meurs…